LANG Michel (1939-2014)

photo anonyme

Michel Lang voit le jour le 9 juin 1939, à Paris. Ancien élève du lycée Chaptal, il obtient à la Sorbonne une licence de littérature américaine, puis il suit les cours de l’Institut des hautes études cinématographiques.

Il débute dans le cinéma au poste d’assistant réalisateur avant de passer à la réalisation, devenant un des piliers de la comédie populaire française de la fin des années 1970 et du début des années 1980. En 1976, il connaît son plus grand succès commercial avec le film À nous les petites Anglaises, inspiré des étés de son adolescence passés en Angleterre. Le film réunit 5,7 millions de spectateurs !

Au milieu des années 1980, ses films ont moins les faveurs du public et Michel Lang tourne alors des téléfilms. Il meurt le 24 avril 2014 des suites de la maladie d’Alzheimer, à Saint-Arnoult (Calvados).

Films (Réalisateur) :

Un tout autre visage (court-métrage) (1964) ;
Stances à Véronique (court-métrage) (1967) ;
À nous les petites Anglaises avec Sophie Barjac et Rémi Laurent (1976) ;
Une fille cousue de fil blanc avec Aude Landry et Serge Reggiani (1977) ;
L’Hôtel de la plage avec Sophie Barjac et Myriam Boyer (1978) ;
Tous vedettes avec Leslie Caron (1980) ;
On n’est pas des anges… elles non plus avec Sabine Azéma et Georges Beller (1981) ;
Le Cadeau avec Pierre Mondy et Claudia Cardinale (1982) ;
À nous les garçons avec Sophie Carle, Franck Dubosc, Eric Elmosnino (1985) ;
L’étincelle avec Roger Hanin, Clio Goldsmith (1986) ;
Club de rencontres avec Francis Perrin, Jean-Paul Comart et Isabelle Mergault (1987).

Téléfilms (Réalisateur) :

Edouard et ses filles (1990) ;
Duplex (1991) ;
Mascarade (1991) ;
Le Fils d’un autre (1992) ;
Mord im Atomkraftwerk (Softwar) (1992) ;
Un mort très convenable (1992) ;
Les Faucons (1994) ;
Baldipata avec Annie Cordy et Charles Aznavour (1995) ;
Bébé coup de foudre (1995) ;
Sans cérémonie (1997) ;
Louis et les enfants perdus, épisode 5 de la saison 3 de la série Louis la Brocante (2002).

Films (Assistant réalisateur) :

Furia à Bahia pour OSS 117, d’André Hunebelle (1965) ;
Un milliard dans un billard de Nicolas Gessner (1965) ;
Fantômas se déchaîne d’André Hunebelle (1965) ;
Le grand restaurant de Jacques Besnard (1966) ;
Estouffade à la Caraïbe de Jacques Besnard (1967) ;
À tout casser, de John Berry (1967) ;
L’Auvergnat et l’autobus de Guy Lefranc (1969) ;
Douze et un de Nicolas Gessner (1970) ;
Le Bal du comte d’Orgel de Marc Allégret (1970) ;
Comptes à rebours de Roger Pigaut (1970) ;
L’Ingénu de Norbert Carbonnaux (1971) ;
C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule, de Jacques (1975).