KOPP Jean Laurent (1812-1872)

photo anonyme - Musée Carnavalet, Paris

Jean Laurent Kopp voit le jour à Paris le 8 novembre 1812. Orphelin élevé aux Quinze-vingt, il débute au Théâtre de Belleville avant de passer, dans l’emploi de comique, au Théâtre Saint-Marcel puis au Théâtre Beaumarchais où il crée Christine la Bretonne, Le Diable amoureux, Le Lion et le Rat… Après un bref passage à la Renaissance en 1841, il intègre les Variétés où il effectue l’essentiel de sa carrière (hormis une longue tournée en province de 1855 à 1860).

Il apparaît dans de nombreuses pièces parmi lesquelles des pièces de Labiche (Une clarinette qui passe, Un chapeau de paille d’Italie…), Les Fables de la Fontaine de Desforges, Le Père Trinquefort, Les Nouvelles à la main, Fargeau le mousse, Le Lion empaillé, La Paix du ménage, La Vie de bohême d’après Henry Murger, Les Moulins à vent de Ludovic Halévy…

Mais c’est dans les opéras-bouffes de Jacques Offenbach qu’il connaît ses plus grands succès. C’est alors qu’il vient de créer Les Cent Vierges de Charles Lecocq qu’on apprend son suicide, le 23 septembre 1872, dont les raisons restent toujours mystérieuses.

Rôles (Théâtre) :

Une clarinette qui passe d’Eugène Labiche et Marc-Michel (Théâtre des Variétés, 1851) ;
Un monsieur qui prend la mouche d’Eugène Labiche et Marc-Michel (Théâtre des Variétés, 1852) ;
On dira des bêtises d’Eugène Labiche, Alain Delacour et Raymond Deslandes (Théâtre des Variétés, 1853) ;
Un notaire à marier d’Eugène Labiche, Marc-Michel, Arthur de Beauplan (Théâtre des Variétés, 1853) ;
Les Enfers de Paris de Roger de Beauvoir et Lambert-Thiboust (Théâtre des Variétés, 1853) ;
L’Amour en sabots d’Eugène Labiche et Alfred Delacour (Théâtre des Variétés, 1861) ;
L’Homme qui manque le coche d’Eugène Labiche et Alfred Delacour (Théâtre des Variétés, 1865).

Rôles (Opérettes de Jacques Offenbach) :