Rémy Kolpa Kopoul, surnommé RKK, voit le jour à Paris, le 23 février 1949. Il est orphelin très jeune de son père mort d’une crise cardiaque, en 1956. Fils unique, il pioche, selon ses dires, dans la discothèque de son père. Celle ci, éclectiques(allant de Piaf au jazz y compris le be-bop), lui ouvre l’oreille musicale.
Adolescent, il participe parfois au Pop Club de José Artur pour y passer des disques de son choix. Comme beaucoup de jeunes de son époque, marqués par mai 68, il s’engage à la Gauche prolétarienne. A l’université de Vincennes, il milite plus qu’il n’étudie selon ses propres dires.
Rémy Kolpa Kopoul fait partie, en 1973, des fondateurs de Libération où il commence par quelques reportages (au Portugal entre autres) puis devient rapidement le spécialiste de la musique de 1975 à 1986.
Voyageant souvent au Brésil, il enquête pour Libération, en 1979, sur l’émergence de Lula, leader ouvrier de São Paulo.
Rémy Kolpa Kopoul est un des premiers à lancer la vague de ce qui va être la « World Music ». Il découvre et aide de nombreux artistes étrangers à se faire connaître en France, dont Mayra Andrade et Yuri Buenaventura.
Il organise les tournées brésiliennes de Kassav’, Manu Dibango, Salif Keïta. En Europe, il fait aussi tourner les plus grandes voix brésiliennes comme Caetano Veloso, João Gilberto, Chico Buarque, Gilberto Gil, João Bosco…
Rémy Kolpa Kopoul programme aussi des festivals brésiliens et de jazz, en France, tel le Nice Jazz Festival, de 1994 à 1996. Il conçoit, enfin, des reportages musicaux pour la télévision.
En 1992, il rejoint Radio Nova. Il y présente, durant sept saisons, Les Voyages improbables, avec Jean-François Bizot, créateur de la chaîne. Il y anime aussi le programme Contrôle discal. Dans les années 1999-2000, il est également animateur à la radio TSF 89.9.
Sous le pseudonyme de DJ RKK, il anime, aux platines, depuis les années 1990, des soirées à Paris, dans les grands festivals et sur les scènes du monde, de la Chine au Canada, du Japon au Brésil. À partir 2008, il organise un rendez-vous hebdomadaire au Jamel Comedy Club où il accueille des musiciens du monde entier.
Il figure dans la distribution des films Avida de Benoît Delépine et Gustave Kervern, où il interprète un personnage atypique pendant quelques minutes, en trio avec Gustave Kervern, et Mammuth. Il est également présent dans Last Song de Dennis Berry (1985), et dans Bahia de tous les saints de Nelson Pereira Dos Santos (1986).
Rémy Kolpa Kopoul meurt le 3 mai 2015, à Brest (Finistère).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-02-22.
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