Istvan Keszei voit le jour à Székesfehérvár (Hongrie) le 5 Juillet 1935. Son père, le Dr Stephen Keszei, hongrois, homme très instruit, est enseignant du secondaire, en latin et grec (et plus tard russe). La famille a élevé trois enfants; deux garçons: Istvan, Imre, ainsi que leur sœur, Agnès. Istvan dans l’Attila József (aujourd’hui cistercienne St. Stephen) obtient son diplôme universitaire et ensuite travaille pendant deux ans en tant que bibliothécaire à Székesfehérvár.
Puis il s’inscrit à l’Université Eötvös Loránd, faculté des arts hongrois. La révolution de 1956 à Budapest éclatant, il rejoint son frère dans la suite des événements. Après la fin de la révolution, il essaie de se retirer pendant un certain temps à la maison. Mais il apprend que ses parents ont décidé de quitter le pays. Le 2 mars 1957, son oncle, Laszlo Keszei, les aide à franchir la frontière.
Ils vont tout d’abord en Belgique, et il s’inscrit à l’Université de Louvain. Istvan décide, en 1962, de s’installer à Paris. Là, la revue littéraire roumaine Rezek l’engage. Le destin est toujours été difficile, trouble. Il a constamment le mal du pays. Il n’a pas d’amis et les emplois, parfois, à a limite de ses capacités ne sont ni durables ni appropriés. Son frère, Imre, essaie de l’aider autant qu’il peut. Sa sœur partage ses craintes, ses préoccupations et lit ses poèmes.
Il se marie en 1966 avec une française, professeur de lycée, et leur fille, Claire, nait le 3 février 1967. Elle deviendra plus tard chanteuse, en utilisant le nom de scène de Clarika. En 1969, sa mère lui rend visite alors que son père est mort. Sa vie de famille est bientôt ruinée. Sa femme le quitte en 1971, avec sa fille. En 1973, il reçoit la nationalité française, alors qu’il vient de revoir sa mère pour la dernière fois, car celle-ci meurt peu de temps.
En 1979, à Rome il publie une sélection poèmes et l’Opus Mystici Corporis, chez l’éditeur F. Monfort à Vienne, livre qu’il a traduit et où il exprime sa foi catholique. 12 de ses poèmes sont inclus en 1980 dans l’anthologie des poètes hongrois. Une autre anthologie parait en 1981, à Budapest. Lors de sa seconde visite en Hongrie, en 1980, l’idée lui vient de rester. Il dépose une demande, mais elle est rejetée. Dans ses dernières années, il est très malade.
Le 26 janvier 1984, Istvan Keszei meurt d’une sévère pneumonie.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2017-02-12.