Contrairement à ce qui est indiqué dans moult guides du Père Lachaise, le général Andoche Junot, duc d’Abrantès n’est pas inhumé ici, mais au cimetière de Montbard en Bourgogne. Seule une inscription sur le tombeau qui nous intéresse ici rappelle sa filiation. Jules Moiroux reprend aussi cette erreur dans son guide du Père Lachaise (Paris 1909). (Régis Dufour Forrestier)
Guy Claude Junot voit le jour le 11 septembre 1766, à Bussy-le-Grand (Côte-d’Or). C’est le frère d’Andoche, général et duc d’Abrantès. Il devient receveur général du département de la Haute-Saône
Il fait partie de l’expédition d’Egypte, en qualité de payeur de l’armée. A la suite du siège de St-Jean d’Acre, il rentre en France peu de temps après le général en chef. Ce dernier ne l’oublie pas, et le nomma successivement à la recette générale de Lot-et-Garonne et à celle de la Haute-Saône. Il préfère cette dernière parce qu’elle le rapproche de sa famille.
Grâce à son goût pour les plantations et les défrichements, il devient membre de la Société d’agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, à sa fondation. Il a des propriétés à Vesoul (Haute-Saône) et à Flagy (Seine-et-Marne).
Il décède à Paris, le 13 mars 1821. Il repose avec son oncle, Jacques Junot (1732-1818), chanoine du chapitre métropolitain de Paris.
Sources : Jouin (Henry) Monuments ou statues érigés par l’État, par la Ville, ou à l’aide de souscription et sépultures historiques entretenues par la Ville dans les cimetières de Paris, Inventaire des richesses d’art de la France, 1902, vol 3 p. 228 ; Geneanet. Date de création : 2008-03-28.