Colette de Jouvenel voit le jour le 3 juillet 1913. Fille de l’écrivain Colette et de son second mari Henry de Jouvenel, connue de tous les lecteurs de Colette sous le surnom de Bel-Gazou, elle reste une figure mystérieuse. Happée par la grande ombre maternelle, condamnée à n’être que la « fille de », il lui faut composer avec ce cadeau encombrant.
Enfant solitaire et rebelle, adolescente en proie aux affres de la puberté, femme douée de talents rares, véritable touche-à-tout, elle se mêle de cinéma, de peinture, de décoration, d’antiquités… Elle décède le 16 septembre 1981, à Créteil (Val-de-Marne).
Extrait (22/10/1955) :
« Les Amis de Colette ont inauguré aujourd’hui le monument funéraire définitif du grand écrivain. Les Amis de Colette et les membres de l’Académie Goncourt se sont rassemblés aujourd’hui devant le monument funéraire définitif du grand écrivain qui vient d’être achevé, au cimetière du Père Lachaise. Colette de Jouvenel est surtout une des plus grandes journalistes de sa génération, malgré une carrière brève.
Après la mort de Colette, elle mit toutes ses forces à perpétuer, à faire découvrir et aimer son œuvre. Elle a participé à la résistance en Corrèze, sa terre de prédilection. Gaulliste, la journaliste et écrivaine a ensuite prêté son oreille et ses talents de plume au témoignage des déportés survivants à leur retour des camps nazis. Elle s’est aussi investie dans le mouvement des féministes de l’après-guerre. »
Elle repose avec sa mère, l’écrivaine Sidonie Gabrielle Colette (1873-1954).
Sources : Journal (lequel ?) du 22/10/1955 ; Wikipedia. Date de création : 2017-04-27.