Honoré Icard voit le jour à Tourtouse (Ariège), le 19 mars 1843. Il commence comme apprenti chez un ébéniste sculpteur à Saint-Girons (Ariège). Il travaille ensuite chez un ornemaniste de Clermont-Ferrand, ville où il obtient en 1869 un premier prix de sculpture à l’École des beaux-arts.
Lors de la guerre de 1870, il est fait prisonnier à Prague (République Tchèque). Libéré, il rejoint Paris pour achever sa formation et y étudier à l’École des arts décoratifs. Il suit l’enseignement d’Aimé Millet et d’Auguste Dumont. Il travaille ensuite à la Manufacture de Sèvres, de 1892 à 1908.
À Paris, il expose chaque année au Salon de peinture et de sculpture de 1875 (date où il devient membre de la Société des artistes français) à 1913. Il y est membre du jury à plusieurs reprises.
Il épouse la sculptrice Francine Ducrot, en 1892. Signant Ducrot-Icard, ils travailleront en collaboration à leurs œuvres. Installé depuis de nombreuses années à Saint-Germain-en-Laye, (Yvelines), il y meurt le 29 avril 1917.
Œuvres :
- Le Duc de Luynes, marbre (musée Condé, Chantilly, Oise) ;
- David devant Saül, ou David jouant de la Harpe, marbre (musée, Évreux, Eure) ;
- Les Vierges folles, haut-relief en marbre, en collaboration avec Francine Ducrot (Musée des beaux-arts, Marseille, Bouches-du-Rhône) ;
- Armand-Gaston Camus, buste en marbre (Hôtel de Soubise, Paris) ;
- Buste de Jean-Baptiste Colbert, 1883, marbre (Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, Paris) ;
- Le Nautonier, 1894, marbre (Jardin des arts, Saint-Germain-en-Laye, Yvelines) ;
- Les Vierges folles, 1897, haut-relief en plâtre, en collaboration avec Francine Ducrot Troyes (Musée des beaux-arts, Troyes, Aube) ;
- Buste d’un antiquaire du Pont des arts, 1901, grès de la Manufacture de Sèvres (Palais des beaux-arts, Lille, Nord) ;
- L’Araignée, 1901, biscuit de la Manufacture de Sèvres (Château, Dieppe, Seine-Maritime) ;
- L’Au-delà, 1913, marbre (Eglise Saint-Germain, Saint-Germain-en-Laye, Yvelines)…
Sources : Wikipedia. Date de création : 2023-03-20.