Georges Humbert voit le jour le 26 décembre 1896, à Brest (Finistère). C’est le fils de Nicolas Ferdinand Humbert (1859–1943), capitaine de marine, et de Zélie Aimée Victorine Raguet (1867–1960), son épouse. Il devient ingénieur. En 1919, il entre dans l’entreprise de travaux publics Ruwenhorst, spécialisée dans les travaux liés aux chemins de fer.
Il épouse Renée Isabelle Antoinette Marguerite Ruwenhorst, la petite fille du fondateur, le 4 décembre 1922, à Avignon (Vaucluse). Il devient ensuite l’associé de Gérard Ruwenhorst.
En 1925, la société réalise le saut de mouton ainsi que les premier et deuxième lots de la gare d’Avignon. Puis Georges Humbert épouse la fille de Gérard Ruvenhorst et devient son associé. Ensemble, ils redressent une partie des courbes de la ligne Paris Marseille (1926-1929) puis exécutent le chantier de quadruplement de la ligne Sens Laroche (1927-1930). Ensuite, ils s’engagent dans la construction de la ligne Riom Vichy (1930-1931) et de l’aéroport de Vichy (1932-1933).
Entre 1936 et 1939, la société fait de nombreux chantiers routiers, notamment dans le Rhône, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, l’Allier et l’Yonne. Demeuré seul à la tête de l’entreprise après la Deuxième Guerre mondiale, Georges Humbert reconstruit 80 ouvrages et édifie 45 ponts. Il construit aussi un groupe immobilier au Creusot, termine l’usine de Salindres (Gard) et reconstruit l’importante gare de Culmont-Chalindrey (Haute-Marne).
Entre 1947 et 1951, il construit la centrale thermique d’Herserange, près de Longwy, et un barrage sur la Crusne. Puis il mène à bien les travaux de l’aérodrome Dôle et de celui de Chamblay (1951-1954) ainsi que le raccordement du canal du Centre au port fluvial de Chalon-sur-Saône (1952-1956).
Établie depuis longtemps à Avignon (Vaucluse), l’entreprise a désormais des succursales à Paris et à Nancy. En 1960, Georges Humbert se retire. Il cède la place à Francis Lecat, déjà à la tête d’un véritable groupe (Entreprises Lecat, Compagnie Amiénoise de Travaux, Compagnie Européenne d’Agrégats, Société G. Humbert).
Il est, par ailleurs, président d’honneur, de la Fédération Nationale des Travaux Publics. Il meurt le 14 février 1964, à Paris (16ème).
Distinctions : chevalier (3 février 1919), officier (28 décembre 1934), commandeur (2 février 1949) de la Légion d’honneur ; croix de guerre 1914-1918, –
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2023-12-17.