Florence Henri voit le jour à New York (Etats-Unis), en 1895. Influencée par le Bauhaus, elle étudie avec Lazlo Moholy-Nagy et Josef Albers. Elle étudie également la peinture avec Ferdinand Leger. À Paris elle devient portraitiste et photographe dans la publicité. Ses photographies reflètent l’influence du cubisme, à l’aide souvent des miroirs pour produire les images qui sont réduites en fragments et dans l’espace ambigus.
Comme d’autres « nouveaux photographes » de l’époque, elle se sert également de points de vue peu communs, tels que son image regardant vers le bas du pont de transporteur à Marseille. Elle travaille aussi le sujet des images par Herbert Bayer, Germain Krull et d’autres. Son travail photographique s’étend de 1927 à 1940. C’est une période où les femmes photographes prennent une place de plus en plus importance dans le monde artistique.
Cette photographe est représentative d’une époque et, en même temps, unique en son genre. Son travail connaît un succès immédiat dès 1929 en proposant une vision des différentes facettes de la femme. Elle recueille quatre types d’images de femmes : des portraits, dont quelques artistes d’avant-garde comme Sonia Delaunay ou Nelly van Doesburg, des nus, des autoportraits et des « paysannes ».
Parmi ses œuvres les plus célèbres, ses autoportraits sont un manifeste de son image, à la fois de femme et d’artiste de la Nouvelle Vision. Ils peuvent être rapprochés des portraits de Florence Henri faits par d’autres artistes. Toutes ces photographies représentent une grande partie de son travail. Elles donnent une idée de la technique utilisée par Florence Henri pour ses prises de vue. Ces images permettent d’aborder l’étude de l’œuvre photographique de Florence Henri dans son contexte et de la comparer à d’autres photographes de son temps.
Florence Henri décède à Compiègne en 1982.
Sources : –. Date de création : 2007-02-12.
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