Edouard Helsey, de son vrai nom Lucien (Edmond Marie) Coulond, voit le jour le 17 avril 1883, à Paris.
Il débute au Gil Blas, en 1906, et collabore ensuite à la revue Comœdia, avant d’être, à partir de 1910, grand reporter et correspondant de guerre au Journal.
En 1912, il est le témoin des guerres balkaniques, mais c’est entre les deux guerres, principalement aux environs des années 1930, qu’Edouard Helsey connait une véritable célébrité
Helsey est ainsi un des premiers grands reporters de la presse française au moment où celle-ci, devenant presse de grande information, dépêche ses envoyés spéciaux à travers l’Europe et dans le monde.
Observateur autant qu’écrivain, il sait manier la couleur, noter le détail pittoresque aussi bien qu’étudier les raisons profondes. Il contribue, avec Albert Londres, Henri Béraud et André Roubaux à créer et à rehausser le genre.
Il suit l’occupation de la Ruhr, les campagnes du Rif et du Djebel-Druse, l’insurrection indienne, la guerre d’Abyssinie, la guerre civile espagnole.
Dans l’affaire dite des autonomistes alsaciens, à côté du dessinateur Hansi et de l’abbé Wetterlé, il mène une vigoureuse campagne contre les séparatistes. Son triomphe au procès de Colmar a un retentissement dans toute la France et à l’étranger.
Edouard Helsey publie également des souvenirs et des romans, dont Les Aventures de l’armée d’Orient, Au pays de la monnaie de singe, Amstram gram, Terre d’Israël, etc. Il décède en janvier 1966 et repose avec son épouse, la comédienne Béatrice née Dussan, dite Béatrix Dussane (1888-1969), de la Comédie française.
Distinctions : chevalier (19 août 1922), officier (21 février 1934) de la Légion d’honneur.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia ; Thierry Engels. Date de création : 2019-08-28.