Ferdinand Heilbuth voit le jour à Hambourg (Allemagne), le 27 juin 1826. Il abandonne les études théologiques de rabbin pour voyager avec Charles Gleyre, à Düsseldorf, Rome et Paris où il s’installe. Il devient peintre et expose de nombreuses fois à la Royal Academy de Londres et à la galerie Grosvenor ainsi qu’à l’Athénée de Boston, en 1863. En 1876, il obtient la nationalité française.
Vincent Van Gogh, dans une correspondance adressée à Anthon Van Rappard, a dit toute son admiration pour Ferdinand Heilbuth. Ferdinand Heilbuth décède à Paris, le 19 novembre 1889, à 63 ans.
Œuvres :
- Une réception chez Rubens (1853) ;
- Palestrina, Étudiant, Politesse (1857) ;
- Luca Signorelli, le Fils du Titien et Béatrice Donato , l’Aveu, Le Tasse à Ferrare, la Consigne (1859) ;
- Le Chevalier poète Ulric de Hutten, le Mont-de-piété; Solitude, Souvenir d’Italie, l’Auto-da-fé, Promenade des cardinaux sur le Monte-Pincio, l’Intérieur d’un carrosse de cardinal (1863) ;
- L’Absolution du péché véniel, Un cardinal romain montant dans son carrosse (1865) ;
- Antichambre (1866) ;
- Promenade, Vestibule (1867) ;
- Job (1868) ;
- Le Printemps (1869) ;
- Au bord de l’eau (1870) ;
- Au bord de la Tamise (1878) ;
- Beau Temps (1881) ;
- Au jardin, Une fête (Exposition de 1883) ;
- Lawn-tennis, Présentation (1885) ;
- Villégiature, Un samedi, Bords de la Seine…
Distinctions : chevalier (1861), officier (13 juillet 1881) de la Légion d’honneur. Prix : deuxième médaille en 1857, 1858 et 1861.
Sources : Larousse (Pierre) Grand dictionnaire universel du XIXe siècle ; Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2011-01-16.