Mahmoud Al Hamchari voit le jour en 1939 à Umm-Khaled (Palestine). Il se réfugie avec sa famille à Tulkarem en 1948. Il part ensuite travailler au Koweït, comme beaucoup de Palestiniens à l’époque. Le 5 juillet 1962, l’Algérie est officiellement indépendante. Elle met alors en place une politique d’arabisation et beaucoup de palestiniens, dont Hamchari, partent y enseigner l’arabe.
En 1969, il succède à Mohammed Abou Mayzar (Abou Hatem) comme représentant du Fatah et de l’OLP à Paris. Il invite Alain Geismar, un des leaders de Mai 68, à aller visiter les camps de réfugiés palestiniens en Jordanie.
Golda Meir (première ministre israélienne) accuse Mahmoud Al Hamchari de contribuer à des attentats contre des agents israéliens en Europe, ce que dément l’OLP qui affirme que ce dernier n’a jamais eu de responsabilité dans des opérations armées.
Le 8 décembre 1972, Mahmoud Al Hamchari est victime d’une bombe cachée dans sa table de chevet par les services secrets israéliens (Mossad) dans le cadre de la « vengeance de Munich », qui fait suite à la prise d’otages des Jeux olympiques de Munich. Il succombe à ses blessures un mois plus tard.
Hommages : Le prix Palestine-Mahmoud Hamchari porte son nom. Il récompense un ouvrage publié dans l’année et consacré à la Palestine ou une personne physique ou morale pour son action en faveur de la cause palestinienne. Marion Sigaut en 1998, pour Mansour Kardosh, un juste à Nazareth, et Alain Ménargues, en 2004, l’ont notamment reçu.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2014-06-27.