Henri François voit le jour en 1842. Il étudie la médecine avec les professeurs Alfred Vulpian et Sigismond Jaccoud. En 1863, il devient externe des hôpitaux de Paris, puis interne des hôpitaux de Paris en 1866.
En 1877, il est nommé médecin des hôpitaux de Paris, et l’année suivante, il obtient le poste de professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris. François Henri Hallopeau est successivement chef de service à l’hôpital Tenon en 1880, à l’hôpital Saint-Antoine de 1881 à 1883, puis à l’hôpital Saint-Louis en 1884.
Henri François cofonde et est le secrétaire général de la Société Française de Dermatologie et de syphiligraphie. Il est membre de l’Académie de Médecine en 1893. Il est, ensuite, membre d’un grand nombre de sociétés savantes. Puis il est vice-président du 2e Congrès International de dermatologie, tenu à Vienne en 1892.
Il est secrétaire général de la Société française de dermatologie et de syphiligraphie de 1893 à 1902. En 1871, il invente le mot «antibiotique», pour décrire une substance par opposition au développement de la vie.
En 1889, il invente un autre terme : la « trichotillomanie », qui est un trouble caractérisé par l’arrachage compulsif de ses propres poils et/ou cheveux, entraînant une alopécie manifeste à la partie du corps touchée.
Il décrit une des formes cliniques du pemphigus, le pemphigus végétant qui est une maladie dermatologique rare attaquant la peau ou les muqueuses. Avec le docteur Hermann Werner Siemens, il étudie l’épidermolyse bulleuse dystrophique, aujourd’hui connu sous le nom de « syndrome Hallopeau-Siemens ».
Henri François décède le 20 mars 1919, à Paris. Il repose avec son épouse, Alice Constance Nicolas de Meissas (1849-1910), fille du géographe François Achille Nicolas de Meissas, André Henri Marie Guibert (1872-1934), petit-fils du député Henri Wallon et ingénieur en chef des Chemins de fer de l’État, Yves Georges Bernard Henri Guibert (1905-1923), lieutenant décédé accidentellement en montagne.
Publications :
- Études sur les myélites chroniques diffuses, Paris (1875) ;
- Des paralysies bulbaires, Paris (1878) ;
- Du mercure : action physiologique et thérapeutique, thèse d’agrégation, Paris ;
- Traité élémentaire de pathologie générale, Paris (1884) ;
- avec Emile Leredde, Sur un cas d’adénomes sébacés à forme scléreuse, dans Annales de dermatologie et de syphiligraphie 6, p 473-9 (1885) ;
- Lichen plan scléreux, dans Annales de dermatologie et de syphiligraphie 10, p. 447-9 (1886) ;
- Leçons cliniques sur les maladies cutanées et syphilitiques. Première leçon, suite et fin. Le lichen plan atrophique, dans Union médicale 43, p.742-7 (1887) ;
- Sur une nouvelle forme de dermatite pustuleuse chronique en foyers à progression excentrique, dans Congrès international de dermatologie et de syphiligraphie tenu à Paris en 1889 (1890) ;
- Sur une asphyxie locale des extrémités avec polydactylie suppurative chronique et poussées éphémères de dermatite pustuleuse disséminée et symétrique, dans Bulletin de la Société française de dermatologie et de syphiligraphie, p. 39-45 (1890) ;
- Sur une dermatose bulleuse congénitale avec cicatrices indélébiles, kystes épidermiques et manifestations buccale, dans Bulletin de la Société française de dermatologie et de syphiligraphie, p. 3-10 (1890) ;
- Leçons sur les maladies cutanées et syphilitiques, les naevi., Paris (1891) ;
- avec Emile Leredde, Traité pratique de dermatologie, Baillière (1900) ;
- avec C. Fouquetem, Traité de la syphilis. Baillière (1910).
Hommages : Le pemphigus végétant, maladie dermatologique rare qu’il a décrite, porte son nom, la pyodermite végétante de Hallopeau (ou maladie de Hallopeau).
Sources : Bauer (Paul) Deux siècles d’histoire au Père Lachaise, cimetière et nécropole de Paris, Paris, 2006, p. 222 ; Wikipedia. Date de création : 2016-03-14.
Photos
