De son vrai nom Jerzy Brodnicki, Georges van Haardt voit le jour en 1907, à Poznan (Pologne). Licencié en droit et docteur en philosophie, il est magistrat entre 1933 et 1939.
Il commence à peindre. Il adopte comme pseudonyme le nom de sa femme qui passera longtemps pour être l’auteur de ses œuvres. Sa première exposition se tient à Varsovie en 1937, Galerie Garinski. L’artiste voyage en Europe et dans le Proche-Orient. Il se réfugie en 1939 en Italie, puis en Grèce, en Turquie, en Israël de 1941-1948 où il vit à Jérusalem et enfin à Beyrouth au Liban où il passe deux ans.
Les œuvres antérieures à 1940 sont entièrement détruites. En 1950, Georges van Haardt s’installe à Paris. L’artiste crée indifféremment deux genres d’œuvres assez différents : les noires, qui sont des collages, et les colorées, où s’articulent des couleurs autour de faisceaux irréguliers de griffures noires.
Il réalise ses collages à plat. Georges van Haardt déchire des papiers sombres, noirs le plus souvent, en rideaux caverneux, en monstruosités marines, le blanc indiquant le champ. Baigné dans un monde étrange et mystérieux, son art est dans une palette proche du Kandinsky des années 10.
Georges van Haardt meurt à Paris en 1980. Ses dernières expositions parisiennes, posthumes, se tiennent à la Galerie Jacques Barbier (1985) et à la Bibliothèque Polonaise (2009 et 2014).
En 1994, Jadwiga Szulc écrit une lettre à la Société Historique et Littéraire Polonaise. Elle y explique son intention de léguer d’importantes collections de l’artiste. Elle précise qu’en contrepartie, la société se doit d’organiser des expositions autour de son œuvre.
Sources : site de la galerie MC. Date de création : 2017-08-21.
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