Yilmaz Güney voit le jour près d’Adana (Turquie), le 1er avril 1937. Réalisateur et grand cinéaste, il poursuit toute sa vie un combat pour le peuple kurde. En 1961, on l’emprisonne, pour la première fois, pendant dix-huit mois pour avoir publié un roman qualifié de «communiste». Il retourne en prison en 1974 pour avoir donné asile à des étudiants anarchistes. Lors d’une amnistie générale, on le libère, l’année même.
Mais, il est renvoyé en détention pour avoir tiré sur un juge. Il parvient à s’évader en 1981, et se réfugie en suisse. La même année, il réalise son film «Yol, la permission». L’année suivante, «Yol» obtient la Palme d’or au festival de Cannes, mais le film est interdit en Turquie.
L’œuvre d’Yilmaz Güney est importante malgré l’existence assez brève de son auteur. Yilmaz Güney décède en exil en France, d’une longue maladie, le 9 septembre 1984 à Paris.
Films :
- La mélancolie de Karacaoglan (1959) ;
- La rose sauvage (1961) ;
- On va seul à la mort (1962) ;
- Le champ d’ers (1966) ;
- L’espoir (1971) ;
- L’inquiétude (1974) ;
- La permission (1975) ;
- Le troupeau (1978) ;
- L’ennemi (1979) ;
- Yol, la permission (1982) – palme d’or à Cannes (1982) ;
- Le Mur (1983).
Sources : Bertrand (Régis), Groud (Guénola) Patrimoine funéraire français, Cimetières et tombeaux, Editions du patrimoine, CNM, 2016, page 210 ; Wikipedia. Date de création : 2007-01-26.
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