Albert (Charles Auguste) Guignard voit le jour le 23 juin 1853, à Vendôme (Loir-et-Cher). C’est le fils de Paul Constant Justin Guignard (1828-1882), cordonnier, et de Héloïse Euranie née Bureau (1828-1874).
Le 10 avril 1874, il s’engage comme soldat musicien pour cinq ans au 101ème Régiment d’Infanterie de ligne qui est alors en garnison à Courbevoie. Il complète son éducation musicale avec le professeur Danhauser. Il suit, aussi, au conservatoire la classe de cornet de Maury, le bras droit de Paulus à la Garde Républicaine.
Albert Guignard épouse à Laval (Mayenne), le 31 janvier 1879, Marie Françoise Orgibet (1856-1941).
Il est d’abord sous-chef de musique au 114ème Régiment de ligne, à Saint-Maixent (Deux-Sèvres), puis en passe responsable, le 17 janvier 1882. Puis il vient, sur sa demande, en 1890, au 46ème Régiment de ligne, basé à Paris et à Auxerre.
En 1893, on l’acclame au concours entre les sept musiques militaires, organisé pendant les fêtes de Jeanne d’Arc par la ville d’Orléans. En effet, le jury, présidé par Camille Saint-Saëns, lui décerne le 1er prix de lecture, le 1er prix d’exécution et le 1er prix d’honneur.
Albert Guignard a, le premier, l’heureuse idée d’ajouter des violons à la composition de son orchestre. Admis à faire valoir ses droits à la retraite le 1er décembre 1905, il devient ensuite, en 19100, chef de la musique municipale d’Epernay. Il décède le 24 mars 1923, à Paris (12ème).
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (10 juillet 1899) ; officier de l’instruction publique (1er janvier 1910).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Genewiki. Date de création : 2022-03-24.
