Ferdinand, comte de Grammont, nait le 6 juin 1812, à Villersexel (Haute Saône). C’est le fils du marquis Alexandre Marie François Théodule de Grammont qui est député de la Haute-Saône de 1815 à 1822 et de 1827 à 1839.
Riche propriétaire, maître de forges, il entre en politique dès 1839. Grammont devient alors député du 3e collège électoral de la Haute-Saône. Il est réélu en 1842 et 1846. Il siège alors au sein de la gauche dynastique.
Elu député à la Constituante de 1848, puis à la Législative en 1849, il vote avec la droite et se rallie au coup d’État du 2 décembre 1851. Il devient député de la 3ème circonscription de la Haute-Saône comme candidat officiel du gouvernement en 1852 et 1857. En 1863 et 1869, il est réélu bien qu’il soit passé à l’opposition libérale.
Candidat aux élections de 1871, il est à nouveau réélu et vote avec la droite. Candidat malheureux aux élections sénatoriales de 1876, il se retire de la vie politique. Poète à ses heures, ami d’Honoré de Balzac, et féru d’héraldique, il décrit pour le génial romancier les blasons des personnages de la « Comédie humaine » que peindra ensuite Ida du Chasteleer.
Il meurt à Paris, le 7 juin 1897. Il repose avec son fils, l’homme de lettres, Louis, comte de Grammont (1854-1912).
Sources : -. Date de création : 2013-02-19.