Edouard Goldschmidt voit le jour le 20 juillet 1883, à Besançon (Doubs). Il devient industriel, producteur de vêtements. Il est aussi inspecteur départemental de l’enseignement technique. Il œuvre pour la promotion de l’enseignement technique et professionnel dans le Territoire de Belfort.
Edouard Goldschmidt est à l’origine de la création du lycée professionnel de Belfort. Il crée aussi la Fondation Edouard Goldschmidt. Celle ci récompense, chaque année, les élèves méritants de ce lycée (appelé désormais lycée Follereau). Il décède le 1er janvier 1967. Simone (1918-2002), sa fille, avocate, poursuit l’œuvre de son père, avec le Prix Simone Goldschmidt décerné au Lycée Follereau de Belfort.
L’enseigne de l’entreprise Goldschmidt à Belfort, se distingue parmi les façades du Faubourg de France. « A BERANGER » en ferronnerie, rappelle l’époque de l’Affaire Dreyfus, pendant laquelle un mannequin est pendu avec une pancarte antidreyfusarde. Edouard Goldschmidt, alors âgé d’une vingtaine d’années, défie un officier de l’armée dans un café de Belfort qui invective les jeunes juifs présents par des propos antidreyfusards.
Il s’ensuit un des premiers duels de France provoqué par « L’Affaire ». La presse locale le décrit alors dans tous les détails. L’issue du duel est nulle. Par la suite, les officiers s’entraînent en prévision d’un autre duel possible et les jeunes juifs prennent des cours de fleuret.
Distinctions : croix de guerre 1914-18, chevalier (25 juillet 1932), officier (29 juillet 1939) de la Légion d’honneur, commandeur des palmes académiques.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2017-01-01.