François Gémond voit le jour à Grenoble (Isère), le 14 septembre 1768.
Il va tenter sa chance à Paris, à l’âge de vingt ans. Il prend une part active à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. Puis il devient attaché au tribunal révolutionnaire de Fouquier-Tinville. On le retrouve ensuite dans l’administration. On pense qu’il s’est enrichi avec la vente des biens nationaux.
Toujours est-il qu’il se retrouve à la tête d’une grande fortune. Il a une fille Cornélie, née à Paris en 1796, qui épouse le comte Joseph Paul Garat en 1820. Cornélie décède prématurément en 1822.
En 1842, François Gémond rédige son testament. Dans ce dernier, il lègue à la ville de Grenoble (Isère), le tiers de sa fortune pour acquérir des terrains dont les revenus serviront à doter chaque année, une rosière. Ce sera une jeune fille dont la beauté et les vertus auront mérité les suffrages du conseil municipal, en souvenir de sa fille Cornélie.
Habitant alors à Chantilly (Oise), il y décède le 20 août 1843.
Sources : Astrié (Théophile) Guide dans les cimetières de Paris, 1865, p.81 ; Jouin (Henry) La sculpture dans les cimetières de Paris, 1898, p.232 ; Moiroux (Jules) Guide illustré du cimetière du Père Lachaise, Paris, 1922 p.172 ; Muller (Claude) Les oubliés de l’histoire, Chroniques Dauphinoises, Belledone, 1998, 184p. Date de création : 2008-03-29.