Jean-François Gaultier de Biauzat voit le jour à Vodable (Puy-de-Dôme), le 22 octobre 1739, dans une famille nombreuse, propriétaire du fief de Biauzat. C’est le fils de François Gaultier de Biauzat, avocat, châtelain de Vodable, et de Jacquette Jourde. Il est au collège jésuite de Billom (Puy-de-Dôme) puis de Toulouse (Haute-Garonne). Ensuite, il exerce le métier d’avocat à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Il est présent le jour du Serment du jeu de paume.
Le peintre Jacques Louis David représente Gaultier de Biauzat parmi les parlementaires jurant de ne plus se séparer. Il entre en politique en devenant en 1787 membre du conseil provincial d’Auvergne. Ensuite, il se fait élire député du Tiers état pour représenter la sénéchaussée de Clermont aux États généraux. Il y prête le serment du jeu de paume le 20 juin 1789.
Lors du choix des noms de département en 1790, il plaide pour que le département dont Clermont-Ferrand est le chef-lieu ne s’appelle pas Mont-d’Or (Mont-Dore avec l’orthographe actuelle) mais Puy-de-Dôme. Il craint que le nom Mont-d’Or fasse trop riche. Il est élu maire de Clermont-Ferrand en 1790, poste qu’il occupe jusqu’en 1791. Pendant la Terreur il est emprisonné puis libéré le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) lors du coup d’état qui voit la chute de Robespierre.
Après sa libération, il retrouve son poste de maire qu’il occupe jusqu’en juillet 1795. Il entre au Conseil des Cinq-Cents instauré par la constitution de l’an III. Après la dissolution du conseil à la suite du Coup d’État du 18 brumaire par Napoléon Bonaparte, il devient commissaire et accusateur public auprès du tribunal de la Seine (1799-1802), mais il doit démissionner pour raisons de santé (il finira sa vie aveugle). Il devient juge, puis conseiller à la Cour impériale de Paris et le reste jusqu’à sa mort.
Il épouse en 1769, à Ambert, Puy-de-Dôme, Claudine Antoinette Vimal (1739-1789). Leur fille Marie Antoinette (1773-1845) et son époux Jean Baptiste Abraham (1768-1815), avocat au barreau de Clermont-Ferrand, secrétaire général du Puy-de-Dôme, sont les grands-parents d’un autre maire de Clermont-Ferrand, Agis-Léon Ledru. Gaultier de Biauzat décède à Paris, le 22 février 1815.
Hommages : Une rue de Clermont-Ferrand porte son nom.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2007-11-01.