GALIPAUX Félix (1860-1931)
France

Félix Galipaux, né Félix Martin, de parents inconnus, voit le jour le 12 décembre 1860, à Bordeaux (Gironde). Sa mère, Louise Fénelon-Galipaux, le reconnait, le 27 avril 1866.

Comédien, après un premier prix au Conservatoire de Paris, il préfère se diriger vers le théâtre du Palais-Royal plutôt qu’à la Comédie-Française. Il passe ensuite du théâtre du Palais-Royal à celui de la Renaissance. Il excelle dans les rôles comiques et les monologues, c’est aussi un humoriste.

Félix Galipaux joue pour déclencher le rire uniquement sur l’esprit de ses textes, sans exploiter une particularité physique ou un défaut de prononciation comme c’est fréquent à l’époque. C’est aussi l’auteur de plusieurs pièces boulevardières, comédies, saynètes, monologues et fantaisies.

André Warnod rapporte dans le Figaro : « Dans la pièce Pension de famille, en 1894, Galipaux était amoureux de Léonie Yahne mais comme dans les coulisses, il faisait la cour à Lucy Gérard, quand ils étaient en scène tous les trois et qu’il avait des choses gentilles à dire à Léonie Yahne, il regardait Lucy Gérard cela produisait le plus drôle d’effet sentimentalement, il avait l’air de loucher. »

Félix Galipaux meurt à Paris (1er), le 7 décembre 1931. On lui doit la popularité du mot galipette, qui existait probablement dans les parlers de l’Ouest.

Œuvres :

  • Galipettes, Paris, Jules Lévy (1887) ;
  • Encore des Galipettes ;
  • Toujours des Galipettes ;
  • Rien que des Galipettes ;
  • Pour casinoter. Comédies, saynètes, monologues, fantaisies, Paris, Paul Ollendorf (1895) ;
  • Plus que jamais des Galipettes (1911) ;
  • Re-Galipettes, Histoires de théâtre ;
  • Nos Acteurs dans la rue ;
  • Monologues et récits ;
  • Confetti ;
  • Les sifflets du merle, soliloques gais, Paris, Librairie théâtrale, (1931) …

Rôles :

  • Tailleur pour dames de Georges Feydeau, Théâtre de la Renaissance (1886) ;
  • Madame Sans-Gêne de Victorien Sardou et Emile Moreau, Théâtre du Vaudeville (1893) ;
  • Pension de famille de Maurice Donnay, Théâtre du Gymnase (1894) ;
  • Viveurs de Henri Lavedan, Théâtre du Vaudeville (1895) ;
  • L’Archiduc Paul d’Abel Hermant, Théâtre du Gymnase (1902) ;
  • La Carotte de Georges Berr, Paul Dehere et Marcel Guillemaud, Théâtre du Palais-Royal (1902) ;
  • Monsieur la Pudeur, en collaboration avec Alphonse Allais et Paul Bonhomme (1904) ;
  • La Marche forcée de Georges Berr et Marc Sonal, Théâtre du Palais-Royal (1905) ;
  • Miquette et sa mère de Gaston Arman de Caillavet et Robert de Flers, Théâtre du Gymnase (1910) ;
  • Chantecler d’Edmond Rostand, Théâtre de la Porte-Saint-Martin (1910) ;
  • Un bon petit diable de Rosemonde Gérard et Maurice Rostand, Théâtre du Gymnase (1911) ;
  • Le Comte de Luxembourg, opérette en 3 actes, adaptation française Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, musique Franz Lehár, Théâtre de l’Apollo (1912) ;
  • Mariage parisien, opérette en 3 actes, livret de Georges Léglise, musique de Henri Goublier fils (1919) ;
  • Mademoiselle ma mère de Louis Verneuil, Théâtre Fémina (1920) ;
  • Léontine Sœurs, comédie musicale en 3 actes, texte d’Albert Acremant, musique Antoine Mariotte (1924) ;
  • À Paris tous les deux de Jacques Bousquet, Henri Falk et Georges Ménier, Comédie des Champs-Élysées (1926) ;
  • Mademoiselle ma mère de Louis Verneuil, Théâtre Edouard VII (1929).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2009-12-27.

Photos

Monument

La sépulture est ornée de son buste en bronze signé par L. Bormstam ( ? car peu lisible) et d’une palme, en bronze, posée sur le monument, signée par Jean Georges Achard, 1932.

Inscriptions :

Félis GALIPAUX, 1860-1931.

Jeanne GALIPAUX, 1860-1955.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 26 novembre 2022