François Désiré Froment-Meurice voit le jour le 31 janvier 1801, à Paris. C’est le fils de François Froment, également orfèvre (1773-1803), et le père d’Émile Froment-Meurice, orfèvre qui poursuit l’œuvre familiale jusqu’en 1913. Le nom Froment-Meurice désigne une véritable dynastie d’orfèvres. La mère de François Désiré, veuve de François Froment, épouse en deuxième noce un autre orfèvre : Pierre Meurice qui, dès 1832 reprend l’atelier familial avec succès.
Il obtient même le titre d’orfèvre-joailler de la ville de Paris, titre disparu depuis. En 1839, il obtient deux médailles d’argent à l’exposition des produits de l’industrie et une médaille d’or en 1844. Dès 1849, il triomphe à Londres et dans toute l’Europe. François Désiré, d’abord apprenti ciseleur, devient rapidement un orfèvre de renom. Installé dans le quartier de l’Hôtel de Ville de Paris en 1828, il se déplace dans le quartier de la Madeleine après 1848.
Pendant ces journées, il fait partie de la Garde nationale au service de l’hôtel de ville. Puis il déménage au 50 rue du faubourg Saint-Honoré. Il meurt en pleine gloire, peu avant l’Exposition universelle de 1855. Il compte dans sa clientèle des écrivains et des dandys parmi lesquels Balzac et Théophile Gautier qui sont les plus assidus.
À sa mort, son fils, Émile Froment-Meurice (1837-1913), qui n’a que dix-sept ans, lui succède. Il décède à Paris le 17 février 1855. Il repose avec son fils, Emile Froment-Meurice (1837-1913), orfèvre, qui lui succède brillamment et son petit-fils, le sculpteur Jacques Froment-Meurice (1864-1947).
Œuvres :
- La coupe des vendanges (1844, en agate, argent, argent doré et émaillé, perles, Musée du Louvre). Sur le pied, trois groupes représentent trois formes d’ivresse : l’ivresse poétique, l’ivresse grossière, l’ivresse amoureuse. Sur l’anse, une figure symbolise la raison vaincue par l’ivresse ;
- La canne aux singes, dessinée par Pierre-Jules Cavelier, que Balzac offre à son beau-frère Georges Mniszech et qui a pour sceau le portrait de la Comtesse Hanska ;
- Le coffret à épaulettes du Général Cavaignac (Musée de la vie romantique) ;
- Le surtout du duc de Luynes, entièrement réalisée au repoussé (Musée du Louvre) ;
- un ostensoir et son exposition, ainsi que deux reliquaires (1848, église de la Madeleine) ;
- La Toilette de la duchesse de Parme (1846, Musée d’Orsay).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2016-03-26.