Émile Froment-Meurice nait le 21 mars 1837, à Paris. C’est le petit-fils d’un orfèvre, François Froment (1773-1803), et le fils d’un autre orfèvre, François Désiré Froment-Meurice (1801-1855). Il reprend l’atelier de son père à la mort de celui-ci et en prend la direction à sa mère en 1859. Il s’installe 52, rue du Faubourg Saint-Honoré.
Puis il débute à l’exposition universelle de 1867 où la maison Froment-Meurice expose notamment un monumental dessus de cheminée, destiné à l’Hôtel de ville de Paris où il disparaîtra dans l’incendie de la Commune. Comme son père, il est fournisseur officiel de la ville de Paris, mais il fournit aussi Napoléon III, ou le duc d’Aumale à son retour d’exil dans son château de Chantilly.
Là, il réalise notamment des cadres pour des œuvres et des garnitures de cheminées. Il se retire en 1907, sans successeur. Il est le père de Jacques Froment-Meurice, sculpteur, élève d’Henri Chapu. Avec son épouse, Berthe Thomas Tassin de Moncourt (1839-1913), mariés depuis le 27 mars 1862, il meurt brutalement dans l’écroulement de son hôtel particulier, situé au n°46 de la rue d’Anjou, à Paris, le 21 avril 1913.
Il repose avec son père, l’orfèvre François Désiré Froment-Meurice (1801-1855), et son fils, le sculpteur Jacques Froment-Meurice (1864-1947).
Œuvres :
- Boîte à bijoux, 1867 (Musée d’art du comté de Los Angeles) ;
- Berceau d’apparat offert au prince impérial Eugène Louis Napoléon, par la Ville de Paris, 1856 (musée Carnavalet, Paris) ;
- Reliquaire-monstrance dit reliquaire de Notre-Dame des Malades, 1861 (église Saint-Laurent à Ornans) ;
- Surtout de table de Napoléon III aux fritillaires, présenté à l’exposition universelle de 1867 (Musée des arts décoratifs, Paris) ;
- Montre en or et argent, 1867, ayant appartenu au peintre Thomas Creswick (Victoria and Albert Museum, Londres) ;
- Boîte à bijoux réalisée avec Jean-Jacques Feuchère et Félix Duban, 1867 (Musée d’art du comté de Los Angeles) ;
- Bague commémorant les bombardements prussiens lors du Siège de Paris, 1871 (Victoria and Albert Museum, Londres) ;
- Coupe de girasol montée en or émaillé, 1878 (Musée Condé, Chantilly) ;
- Reliure d’un recueil de ballades et chansons du XVe siècle, argent, grenat, émail et vermeil, aux armes du duc d’Aumale, 1880 (Musée Condé, Chantilly) ;
- Epée d’honneur du duc d’Aumale, 1888 (Musée Condé, Chantilly) ;
- Burettes et plateau en argent pour la chapelle Saint-Louis, 1891 (musée Condé, Chantilly) ;
- Plat en argent, 1892 (Victoria and Albert Museum, Londres) ;
- Reliure du bréviaire de Jeanne d’Évreux, 1894 (Musée Condé, Chantilly) ;
- Calice, vers 1900 (Musée du Château de Vitré) ;
- Ciboire en argent, vers 1900 (collégiale Saint-Martin-de-Brive à Brive-la-Gaillarde) ;
- Verseuse en argent gravé et ciselé, 1900-1907 (Musée des arts décoratifs, Paris).
Distinctions : chevalier (2 décembre 1869) de la Légion d’honneur.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2016-03-26.