Charles (Thomas) Floquet voit le jour à St-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques), en 1828. Avocat de formation, il se signale en criant en 1867 à l’adresse du tsar Alexandre II visitant l’Exposition universelle de Paris « Vive la Pologne, monsieur ».

C’est le préfet de la Seine, en 1882. Député républicain de Paris, compagnon de Gambetta, il devient président du conseil municipal. C’est le président de la Chambre des députés de 1885 à 1893. Puis il est président du Conseil en pleine crise boulangiste, en 1888.

Il lance à Boulanger une apostrophe restée célèbre :

« A votre âge, général Boulanger, Napoléon était mort et vous ne serez que le Sieyès d’une constitution mort-née ».

Celle-ci lui vaut de se battre en duel, au cours duquel Boulanger est blessé par lui, qui n’est pourtant plus tout jeune.

La carrière de Floquet est brisée par le scandale de Panama dans lequel il est impliqué : il a reçu près de 300 000 francs de pots-de-vin ! Il la termine comme sénateur de la Seine de 1894 à 1896. Il décède le 19 janvier 1896, à Paris, en et repose avec sa femme, Hortense Kestner (1840-1913).

Sources : Geneanet. Date de création : 2005-09-15.

Photos

La concession à perpétuité a été accordée gratuitement par arrêté préfectoral.

Le tombeau est signé de Jules Dalou et du fondeur Thiébaut Frères. Il est surmonté d’un buste en bronze figurant Charles Floquet. Il est aussi orné d’une femme grandeur nature, en bronze figurant la République, avec une cuirasse ouvragée d’épis de blé, de cornes d’abondance et avec un visage de lion comme collier. Celle ci dépose des feuilles de chênes sur un tas de couronnes mortuaires, de branches de lauriers et de palmes et elle se soutient à un faisceau de licteurs.

Inscriptions :

Charles FLOQUET, 1828-1896.
Hortense FLOQUET, née KESTNER, 1840-1913.

Hommage de ses concitoyens.

Photos