Ange Marie d’Eymar (du Bignosc) voit le jour le 8 septembre 1747, à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence). Avant la Révolution, il se consacre à la littérature. Admirateur des philosophes des Lumières, il écrit au début de 1789 plusieurs articles où il dénonce l’intransigeance des ordres privilégiés, qui entraîne la ruine de l’État.
Il se fait élire député de la noblesse de la sénéchaussée de Forcalquier. Après l’ouverture des États généraux, il est dans les premiers députés de la noblesse à rejoindre le Tiers. En décembre 1790, il demande à ce qu’on rende de grands honneurs à Jean-Jacques Rousseau. En avril 1793, il devient commissaire de la République, chargé de la surveillance de l’armée des Alpes.
À l’été, résidant à Gênes, il s’oppose à Barras et Fréron, qui accusent le général Brunet de trahison (il est finalement guillotiné en novembre). Sous le Directoire, il devient ambassadeur à Turin, et participe donc aux préliminaires de paix de Villafranca avec le Piémont, après les premières victoires de Bonaparte lors de la campagne d’Italie (1796-1797).
Ange Marie d’Eymar reste en Italie jusqu’en 1800, quand il devient préfet du département du Léman. Il fait élever une statue de Voltaire à Genève et reste en poste jusqu’à sa mort. Il décède le 11 janvier 1803, à Genève (Suisse).
Œuvres :
- Anecdotes consacrées à Viotti, rencontré à Turin. Les Amusements de ma solitude, poésies (1802) ;
- Notice historique sur la vie et les écrits de Dolomieu.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2016-03-04.