Henry Edger voit le jour le 22 janvier 1820, à Chelwood Gate (Grande Bretagne). Après des études de droit à Londres, il épouse Millicent Hobson. Bien qu’à l’origine protestant, il abandonne le christianisme au profit du communisme.
Il déménage avec sa famille à New York (Etats-Unis), en 1851. Au cours des trois années suivantes, deux choses retiennent son intérêt : le positivisme et la communauté socialiste des temps modernes, une communauté intentionnelle anarchiste basée à Long Island (état de New York).
Le 9 avril 1854, il décide de consacrer sa vie à la propagation de la « foi positiviste » pour à « poser la première pierre » de l’édifice comtien dans le Nouveau Monde. Bien qu’initialement attiré par la communauté fouriériste de Red Bank (New Jersey), il n’y reste que quelques mois. Il déménage finalement aux Temps Modernes, en 1854, dans le but de répandre le positivisme.
Henry Edger construit un oratoire avec un clocher attaché à sa cabane en rondins, et dirige les rites religieux comtiens. Il organise aussi un orchestre et fonde le groupe d’études positivistes et la Société des amis d’Auguste Comte.
Il entame également une correspondance avec Comte qui se poursuit jusqu’à la mort de ce dernier en 1857. Cependant, à part ses amis John Metcalf et Charles Codman, ses efforts pour répandre le positivisme ont eu peu d’impact en dehors de sa famille.
Avec son converti, John Metcalf, il fournit une gamme de matériel de lecture positiviste, par courrier, y compris Les temps modernes, la question du travail et la famille qu’il a écrit lui-même.
Il quitte les Temps Modernes pour Paris où il décède en 1888. Il repose avec son fils, Paul Edger (1875-1946), lui aussi positiviste.
Sources : -. Date de création : 2016-03-04.