Paul Doré voit le jour à Strasbourg (Bas-Rhin), le 6 avril 1834. C’est le fils de Jean Philippe Doré, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, et d’Alexandrine Marie Anne Pluchart, et le frère cadet du peintre et graveur Gustave Doré.
Il sort de l’École polytechnique et de l’École d’application de l’Artillerie et du Génie. En 1856, il entre au 9e régiment d’Artillerie. Capitaine instructeur au 20e régiment d’Artillerie en 1867, il prend part, en 1870, à la défense de Strasbourg. Fait prisonnier à la capitulation de la ville le 28 septembre 1870, on l’interne à Coblence (Allemagne).
Rentré en France le 9 avril 1871, il prend part, avec son régiment, à la répression des troubles à Lyon du 30 avril au 1er mai 1871. Il passe chef d’escadron au 21e régiment d’Artillerie le 23 octobre 1874. Puis il est lieutenant-colonel au 5e régiment d’Artillerie le 22 août 1882.
Directeur de l’artillerie à Lille (Nord), le 24 février 1886, il passe colonel le 30 novembre de la même année. À la veille de sa promotion au grade de général de brigade, Paul Doré est ainsi noté :
« A une entente remarquable du commandement, sait limiter ses exigences et les maintient avec une constante et une fermeté rares. Mérite les notes élogieuses qui lui ont été données jusqu’à ce jour ».
Il devient général de brigade, à l’état-major général, le 28 octobre 1891. Puis il commande la subdivision de région de Langres et devient gouverneur de la ville le 12 avril 1982.
Placé dans la section de réserve le 6 avril 1896, il décède à Paris, le 17 septembre 1903. Il repose avec son frère, le peintre et graveur Gustave Doré (1832-1883).
Sources : DORÉ Émile Paul – Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace. Date de création : 2023-06-01.
