Ce monument, sans rapport direct avec le cimetière, est élevé en 1911, par l’architecte Jacques Robichon qui signe aussi un des bas-reliefs en bronze. C’est dans un contexte politique lourd de revanche à peine contenue.
Il est intéressant de noter que Jacques Robichon est le fils de Charles Victor Robichon, maire adjoint du 20e arrondissement et président de la Société amicale parisienne des défenseurs de Belfort de 1870-1871. C’est ce dernier qui acquiert la concession.
Ce haut monument en granit est surmonté du buste d’Aristide Denfert-Rochereau qui a dirigé la lutte des soldats et des civils de Belfort contre l’envahisseur. Ceci lui a valu son surnom de « lion de Belfort » et d’avoir une grande place de Paris à son nom. Ce buste n’est pas signé ni daté.
Devant le monument se tient une femme, en bronze et grandeur nature, la Renommée, qui inscrit sur le monument « Les défenseurs de Belfort ont bien mérité de la Patrie ». Cette statue n’est ni signée ni datée.
En bas du monument figure un bas-relief en bronze représentant un lion, dont la pose rappelle celui de la place Denfert-Rochereau. Au-dessus, deux bas-reliefs en bronze représentent une alsacienne avec sa coiffe traditionnelle et une Lorraine avec son bonnet. Ce dernier bas-relief est signé Robichon, et il est très probable qu’il est l’auteur des autres bas-reliefs, du buste et de la statue.
Inscriptions :
À la mémoire des défenseurs de Belfort, 1870-1871.
(sur une plaque en bronze, à droite) Les défenseurs de BELFORT, au nombre de 16 000 commandés par, le colonel DENFERT-ROCHEREAU, ont conservé à la FRANCE cette partie de l’ALSACE. BELFORT RESTA DEBOUT, après 103 jours de siège, 73 jours de bombardement, devant 80.000 ennemis, et après avoir reçu, 500.000 projectiles.
(sur une plaque en bronze, à gauche) Érigé sous la direction de la SOCIETE AMICALE PARISIENNE, des DEFENSEURS de BELFORT, ce monument a été remis, à la VILLE de PARIS, et inauguré en l’Année 1911, Mr. Armand FALLIERES, président de la République, Mr. M. DELANNEY, préfet de la Seine, Mr. Louis LEPINE, préfet de police, défenseur de Belfort, Mr. A. MESSIMY, ministre de la guerre.
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