Né à Westhofen (Bas-Rhin) en 1854, Simon Debré est le fils de Jacques Anselme Debré (Déprés) et de Blandine Kahn. Son grand-père Anselme (Anschel Moïse), originaire de Bavière, a pris le patronyme Déprés, devenu ultérieurement Debré, lors du décret impérial de 1808 imposant aux juifs de prendre un nom de famille.
Il reçoit une éducation juive classique, assurée par le rabbin Salomon Lévy de Brumath. Puis il poursuit son cursus dans la yechivah de Wurtzbourg, en Allemagne. Là, il apprend à maîtriser l’allemand qu’il enseignera plus tard aux officiers de la garnison de Sedan et au collège municipal de cette ville.
Puis, après des études à l’école rabbinique de 1873 à 1879, il devient rabbin de la cité ardennaise et occupe ce poste de 1880 à 1888. En 1882, il épouse Marianne Trenel, fille du rabbin Isaac Léon Trenel, directeur du séminaire israélite.
En 1888, c’est le premier rabbin nommé à Neuilly-sur-Seine, dont on a construit la synagogue peu de temps auparavant. Au début des années 1900, il participe à la rédaction de l’article Neuilly-sur-Seine dans la «Jewish Encyclopedia». Celui ci dit qu’après sa nomination, «une période d’une si remarquable prospérité commença que la communauté est maintenant une des plus grandes de France».
À la fin de sa vie, en 1937, il peut obtenir l’agrandissement de la synagogue. L’architecte en est alors l’un de ses enfants, Germain Debré. Outre ses activités communautaires, il enseigne le Talmud au séminaire israélite, est aumônier du lycée Janson-de-Sailly à Paris et du Refuge de Neuilly.
Promu grand-rabbin, il meurt en 1939. Il repose avec son fils, Germain Debré (1879-1948), architecte.
Publications : L’humour judéo-alsacien, Éditions Rieder (1933).
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Sources : Wikipedia. Date de création : 2011-01-10.
