Charles François Daubigny voit le jour à Paris, le 15 février 1817. Il voit le jour dans une famille qui compte une longue lignée de peintres. Très tôt, le jeune Charles François est initié à l’art pictural par son père Edmond François Daubigny, et son oncle, le miniaturiste Pierre Daubigny.
Il pense tout d’abord devenir un peintre traditionaliste, mais il change radicalement d’avis en 1843 après s’être installé à Barbizon pour y travail au plus près de la nature. En 1852, il rencontre le peintre Jean Baptiste Camille Corot (1796-1875), c’est une phase décisive. Daubigny peint, en suivant le cours de la Seine et de l’Oise à bord de son bateau, baptisé le Bottin, aménagé en atelier de peinture, avec une attirance marquée pour le site d’Auvers sur Oise.
A partir de l’année 1852, il bénéficie de l’influence de Gustave Courbet pour orienter son style dans une direction que l’on peut qualifier d’impressionnisme. Il visite l’Angleterre en 1866, et y retourne en 1870, à cause de la guerre Franco-prussienne. Il rencontre Claude Monet à Londres et partent ensemble pour les Pays-Bas. De retour à Auvers, il rencontre Paul Cézanne et beaucoup d’autres impressionnistes.
On considère de nos jours que ses idées et sa technique ont influencé beaucoup de ces jeunes peintres. Les peintures les plus marquantes de Daubigny sont celles produites en 1864 et 1874. Elles représentent pour la plupart des paysages forestiers, des lacs et aussi quelques canards. Il a coutume de dire « que les meilleurs tableaux ne se vendent pas », déçu de constater de voir que ses peintures les plus abouties ne rencontrent pas le succès escompté.
A la fin de sa carrière, c’est pourtant un artiste reconnu, extrêmement recherché et apprécié. La valeur de ses œuvres a plus que décuplé depuis sa mort survenue à Paris le 19 février 1878. Il repose avec son fils, Karl Charles Pierre Daubigny (1846-1886), peintre lui aussi.
Extrait (de Tapié (Alain), Peindre en Normandie) :
« Son immersion dans la nature est d’un expressionnisme plus aigu, s’attachant plus à la violence contenue du paysage qu’au charme de ses changements de lumière. »
Sources : Wikipedia. Date de création : 2006-09-08.