Thomas Couture nait à Senlis (Oise), le 21 décembre 1815. A onze ans, il s’installe à Paris avec sa famille. Il étudie à l’Ecole des Arts et Métiers puis à l’Ecole des Beaux-Arts. Couture se présente six fois au prestigieux Prix de Rome, mais à chaque fois, c’est l’échec. Il est persuadé que seule l’école est en cause et qu’il n’y est pour rien. Tout arrive, en 1837, il obtient enfin ce prix.
Il commence à exposer ses œuvres au Salon de Paris en 1840, il y gagne de nombreuses médailles pour son travail, notamment pour «Les Romains et la décadence» en 1847. Quelque temps après, fort de ce succès, Thomas Couture ouvre un atelier indépendant pour défier l’Ecole des Beaux-Arts en formant et encadrant les meilleurs jeunes talents en matière de peinture historique.
Il possède une technique novatrice qui bientôt attire l’attention. Il reçoit alors des commandes du Gouvernement et de l’église pour des peintures murales et ce, dès la fin des années 1840, et au long des années 1850. Les deux premières commandes ne seront jamais achevées. La troisième, quant à elle, reçoit un accueil assez frais. Vexé et exaspéré, il quitte Paris en 1860 et retourne à Senlis où il continue son enseignement.
Il prend sa revanche en 1867, en publiant un ouvrage détaillant ses propres idées et ses méthodes de travail. Toute sa vie, il formera des élèves prestigieux tels Edouard Manet, Henri Fantin-Latour et Pierre Puvis de Chavannes.
On sollicite Thomas Couture pour rédiger son autobiographie. A l’éditeur, il répond :
« La biographie est l’exaltation de la personnalité… et la personnalité est le fléau de notre époque. »
Il est l’auteur d’un ouvrage, Méthodes et entretiens d’atelier. Thomas Couture s’éteint à Villiers-le-Bel le 30 mars 1879, dans sa demeure dite « Le Château ».
Sources : Wikipedia. Date de création : 2006-09-09.