Jean Joseph Cornély voit le jour en 1845. Journaliste, catholique et monarchiste, il collabore longtemps au journal «le Gaulois» d’Arthur Mayer où Octave Mirbeau le connait, après avoir créé et dirigé l’éphémère Clairon, en 1881. Curieusement, il est dreyfusard, ayant même mené campagne en Normandie à la veille du procès du capitaine Dreyfus à Rennes.
Il doit alors quitter Le Gaulois et passer au Figaro, puis au Siècle. Il est entre autre, l’auteur d’un roman, l’Œil du diable (1878). Pour répondre à la demande, journaliste au Figaro, il publie les Notes sur l’affaire Dreyfus.
Il dit dans la préface :
« Les journalistes écrivent pour le lendemain. Leurs articles sont comme les échaudés, qu’il faut absorber à la sortie du four. Lorsqu’ils ont perdu la fraicheur de l’actualité, il est bien rare qu’ils vaillent grand-chose. C’est pourquoi l’idée venue de réimprimer, sous forme de livre, la prose que je sème dans les journaux depuis trente ans.
Mais, de très nombreux amis me réclament, sous une forme portative et conservable, les lignes quotidiennes que j’ai consacrées à l’affaire Dreyfus. Qu’il soit fait selon leur volonté ! ».
Jean Joseph Cornély s’éteint à Paris, en 1907.
Sources : -. Date de création : 2009-08-17.