Louise Philippine Coninck voit le jour à Copenhague (Danemark), le 25 décembre 1775. C’est le troisième des neuf enfants de Frédéric de Coninck et de Marie de Joncourt.
Extrait (de « La Famille Monod » par Gustave Monod) :
« Née à l’époque où son père est à l’apogée de sa fortune, Louise de Coninck est élevée dans les conditions d’une riche héritière. Douée d’une grande intelligence, associée à une candeur enfantine et à une prodigieuse activité d’esprit, elle y joignait une santé vigoureuse et un cœur excellent qui mit largement à profit l’exemple d’extrême bienveillance que lui donnaient ses parents.
Louise à 16 ans est une charmante jeune fille, adorée de sa famille et fort appréciée dans le grand monde que la position de son père l’appelait à fréquenter. Elle pouvait dans ces conditions aspirer à un mariage brillant, mais la rectitude de jugement dont elle a fait preuve toute sa vie lui fait préférer un jeune pasteur qui lui est bien inférieur sous le rapport de la fortune, mais dont elle a discerné la valeur morale et intellectuelle.
Son activité d’esprit et de corps est à l’épreuve de tout ce qui pouvait la mettre en jeu; arrivant à Paris en 1808, il lui fallut installer sa déjà nombreuse famille; elle eut, pendant une grande partie de sa vie, à pourvoir aux besoins et à l’éducation de cette famille par l’adjonction de nombreux pensionnaires.
L’empire qu’elle exerçait sur tous ceux qui l’approchaient, par le fait de sa bonté, de son amabilité et de son intelligence, lui imposait de nombreux devoirs de société. De là un énorme ménage à conduire, et d’incessantes occupations, soit chez elle, soit dehors, sans compter une correspondance prodigieuse et cela pendant la plus grande partie de sa vie, sans que jamais elle ait été à bout de forces.»
Elle épouse Jean Monod (1760-1836), président du Consistoire de l’Eglise réformée, le 18 janvier 1793. Début 1851, son état de santé s’aggrave car elle est atteinte depuis longtemps d’une lésion au cœur semblable à celle dont Jean est mort.
Mme Monod voit venir la mort sans crainte. Elle s’éteint le soir du 4 mars 1851, entourée de neuf de ses enfants. Elle repose avec son époux, le pasteur Jean Monod (1765-1830), son fils Adolphe Monod, pasteur lui aussi (1802-1856), son autre fils, le pasteur Frédéric Monod (1794-1863), et sa petite-fille, la féministe Sarah Monod (1836-1912).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2015-12-25.