François Jean Clary voit le jour à Paris, le 14 août 1814. C’est le fils de Nicolas Joseph Clary (1760-1823), armateur, négociant, échevin de Marseille et pair des Cent-Jours. C’est aussi le neveu des sœurs Clary : Julie, femme de Joseph Bonaparte, et Désirée, femme du maréchal Bernadotte.
Possesseur d’une grande fortune, il Clary s’occupe d’abord d’agriculture. Il vit à Paris, rue d’Aumale, et au château de la Grange, à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Maire de la commune de Savigny jusqu’en 1846, il se tient à l’écart de la politique nationale jusqu’en 1849.
Élu, en 1849, lieutenant-colonel de la 1ère légion de la garde nationale de Paris, il défend alors la politique du prince-président. Il est nommé sénateur le 26 janvier 1852. Mais il n’est pas très assidu aux séances du Sénat et « consacre les meilleures années de sa vie à l’éducation de ses filles ». Néanmoins, il vote la loi ouvrant des crédits pour la construction du nouvel Opéra Garnier, en 1861.
Il décède à Paris (9ème), le 16 février 1889. Il repose avec sa grand-tante, Françoise Rose Clary, née Soumis (1739-1815), « la grand-mère de l’Europe », ses cousins, François Marie Joseph, dit Marius, Clary (1786-1841), aide-de-camp de son oncle Bernadotte, puis de Joseph Bonaparte à Naples et en Espagne, et Joachim Charles Napoléon Clary (1802-1856), sénateur du second empire.
Distinctions : chevalier (octobre 1846), officier (13 août 1864) de la Légion d’honneur ; commandeur de l’étoile polaire (26 février 1864, Suède).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2023-06-01.