Georges Claretie voit le jour le 5 juillet 1875, à Paris (9ème). C’est le fils de l’académicien Jules Claretie. Il obtient son doctorat à la Faculté de droit de l’université de Paris, le 25 mai 1901, avec une thèse sur l’Usure en matière civile et pénale.
Il devient l’avocat de la Société des gens de lettres et de la Comédie-Française. Par ailleurs, il est chroniqueur judiciaire au Figaro. De l’affaire Steinheil au procès des Oustachis, il suit, pendant près de trente ans, toutes les grandes audiences des cours d’assises. C’est aussi un critique littéraire et il publie le journal intime de son père.
Le 5 mars 1901, il échange, sans résultat, quatre balles en duel avec Léon Daudet car ce dernier a critiqué la pièce controversée Après moi de son ami Henri Bernstein. Il disait de cette pièce que c’était une œuvre « juive » et qui plus était d’un « juif déserteur », qui n’avait pas sa place au théâtre.
Comme personne n’est blessé, ces messieurs se battent à l’épée. À la deuxième reprise, il est légèrement blessé et le combat s’arrête malgré sa volonté. Mais les adversaires ne se réconcilient pas.
De plus, il est également vice-président de l’Association de la presse judiciaire parisienne. Il meurt le 9 octobre 1936, à Paris (7ème). Il repose avec son père, l’académicien Jules Clarétie (1840-1913).
C’était l’époux d’une des deux filles de Charles Risler, maire du 7ème arrondissement de Paris de 1882 à 1919.
Publications :
- Deruès l’empoisonneur : une cause célèbre au 18ème siècle, Paris, Fasquelle (1906) ;
- Drames et comédies judiciaires : chroniques du Palais (préf. Raymond Poincaré), Paris, Berger-Levrault (1910) ;
- De Syracuse à Tripoli : Une mission en Tunisie (préf. Paul Hervieu), Paris, Libr. Molière (1901).
Distinctions : chevalier (7 août 1913), officier (31 décembre 1931) de la Légion d’honneur.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2023-04-25.