Pierre Marie Noel Etienne Chenest voit le jour le 25 décembre 1766. C’est le fils de Pierre Nicolas Chenest (1734-1804), huissier au parlement de Paris, et de Marie Marguerite Basset (1746-1825), son épouse.
En 1784, il s’engage dans l’armée, au régiment Poitou Infanterie et est en garnison à Clisson (Loire-Atlantique). Il y devient caporal sergent fourrier.
Il épouse, le 27 décembre 1791, Marie Benoit, dont il a un fils, Pierre Louis (1792-1798) et dont il divorce le 25 mars 1800. Ensuite, en 1800, il se remarie avec Marie Victoire Eléonore Orbec (x-1822). Ils auront une fille, Victoire Constance (1800-x), et un fils, Joseph Edouard (1808-x).
Après son mariage, il devient commis greffier au tribunal de Clisson. Il est transféré ensuite à Versailles en 1792 dans un corps de gendarme à cheval. Puis il est en garnison à Strasbourg, dans la 1ère division de gendarmerie qu’il quitte en 1796 pour rentrer à l’habillement militaire comme commis.
Un coup de sabre au combat l’oblige à quitter le service actif. Il devient alors secrétaire chez Dieudonné, commissaire des guerres à Strasbourg puis secrétaire à l’approvisionnement à Liège. La paix revenue il se trouve sans emploi et rentre à Paris, le 31 mai 1802.
C’est, de 1804 à 1833, l’intendant d’Amélie d’Arenberg, duchesse de Bavière. Celle ci a hérité de son grand-père, le marquis de Nesles, de nombreux biens immobiliers en France confisqués pendant la Révolution. C’est notamment son exécuteur testamentaire et elle lui lègue son l’hôtel particulier du 7 rue Royale, à Paris.
Puis, en 1804 il entre comme intendant chez Marie Anne de Mailly, marquise de Coislin (1732-1817), qui avait été une des maîtresses de Louis XV, et de son frère Louis Joseph de Mailly, marquis de Nesle.
Veuf, il épouse le 18 mars 1824, Marie Anne Bablar (1785-1856), dont il reconnait les deux fils, Ernest (1814-1899) et Alfred (1816-1880), futur banquier. Il décède le 19 octobre 1843, à Paris. Il repose avec sa femme, Marie Anne Bablar, Aline Not, Ernestine Chaperon, Ernest Chenest et Ernestine Chenest.
Publications : Du charançon, vulgairement appelé mite des blés (1838)
Distinctions : chevalier de Saint-Michel (Bavière, 1832).
Sources :http://visitardennes.e-monsite.com/pages/est-ce-vrai/alfred-chenest-milliardaire-ardennais-a-paris.html ; Geneanet. Date de création : 2023-06-01.