Henri Lubin Adolphe Chasles voit le jour le 5 octobre 1795, à Chartres (Eure-et-Loir). Il est notaire à Paris sous la Restauration. Sa santé le force à quitter les affaires. Il accepte alors, à la révolution de Juillet, les fonctions de maire de sa ville natale. Le 21 octobre 1830, le député de cette circonscription (le 1er arrondissement électoral d’Eure-et-Loir), M. Busson, devenu sous-préfet, il se présente pour lui succéder, mais il échoue.
Le 5 juillet 1831, il est plus heureux et devient député de Chartres dans la majorité conservatrice. Sous le règne de Louis-Philippe, il se fait constamment réélire : le 21 juin 1834, le 4 novembre 1837, le 2 mars 1839, le 9 juin 1842, enfin le 1er août 1846. Il vote toujours avec le ministère et il prend plusieurs fois la parole à la tribune de la Chambre, principalement dans les questions d’affaires.
Il parle des attributions des conseils municipaux, de l’organisation du conseil d’Etat, des chemins vicinaux, des patentes et octrois. De plus, il intervient sur les logements militaires, de l’expropriation pour cause d’utilité publique, de la répartition de l’impôt foncier, des envois d’argent par la poste, du recensement de la matière imposable, des chemins de fer, etc…
Membre de la commission des archives départementales et communales (1841), il est, en outre, rapporteur du budget du ministère de la Justice pour 1835, ainsi que du projet de loi concernant le crédit à ouvrir pour les réparations de la cathédrale de Chartres (1837).
Chasles est président du Conseil général du département d’Eure-et-Loir où il siège à côté de son père. Il décède le 28 janvier 1868, à Paris. La chapelle contient aussi les restes de son frère, le mathématicien Michel Chasles (1793-1880).
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (26 avril 1844).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2013-10-10.