Jean Charles-Brun voit le jour à Montpellier (Hérault), le 29 décembre 1870. Agrégé de lettres à l’âge de 23 ans, il est alors le plus jeune agrégé de France.
Il enseigne successivement à Saint-Omer (Pas-de-Calais), entre 1906 et 1910, à Marseille (Bouches-du-Rhône), puis à Chartres (Eure-et-Loir), avant d’obtenir sa nomination à Paris, après la Première Guerre mondiale.
C’est aussi un félibre, un défenseur de la langue occitane et une des figures du pan-latinisme. C’est le fondateur de la Fédération régionaliste française en 1900. Il en sera le secrétaire général pendant 46 ans jusqu’à sa mort. En 1918, il est élu majoral du Félibrige.
Par ailleurs, il est également professeur au Collège libre des sciences sociales, où il donne un cours sur “l’Action sociale de la littérature”. Après la Première Guerre, il intervient également à l’Institut des hautes études de droit international (Faculté de droit de Paris), avec un cours sur le fédéralisme.
Oncle paternel de la poétesse Jeanne Burgues-Brun, c’est aussi l’ami et le confident de la poétesse Renée Vivien avec qui il échange plus de 500 lettres. Il meurt à Paris (14ème), le 14 octobre 1946.
Œuvres :
- Chants d’éphèbe (1891) ;
- L’Évolution félibréenne (1896) ;
- Les Littératures provinciales. Esquisse de géographie littéraire de la France (1907) ;
- Le Sang des vignes (1907) ;
- Le Roman social en France au XIXe siècle (1910) ;
- Le Régionalisme (1911) ;
- Renée Vivien (1911) ;
- Histoire du canton de Trie (Hautes-Pyrénées) et particulièrement de la ville de Trie, par Charles Brun, mise au point et complétée par Justin Maumus (1928) ;
- Mistral précurseur et prophète (1930) ;
- Costumes des provinces françaises, 2 vol. (1932-1937) ;
- Olivier de Serres, gentilhomme de la terre (1943) ;
- Chansons du passé du XVe au XVIIIe siècle, édition originale enrichie de vingt lithographies originales d’Antoni Clavé, Éditions Susse (1944).
Sources : -. Date de création : 2024-05-05.