Antoine Casenave voit le jour le 9 septembre 1763 à Lambeye (Basses Pyrénées).
Lors de la Révolution, il est substitut du procureur général au parlement de Pau. Après 1789, il devient officier municipal et administrateur de son département qui l’élit membre de la Convention (6 septembre 1792). Il siège à la droite de l’assemblée et vote contre la mort du Roi louis XVI.
Plus tard, il demande la mise en accusation de Jean-Paul Marat. Il échappe aux proscriptions du 31 mai 1793 et sauve de l’échafaud Baraguay d’Hilliers, le général Kilmaine et quelques autres.
Après le 9 Thermidor, on l’envoie en mission en Seine-inférieure. Il y ordonne le désarmement de la population. Il passe au Conseil des Cinq-Cents, le 4 brumaire An IV. Casenave se montre favorable au coup d’état du 18 brumaire. Bonaparte le nomme, le 19, membre de la commission intermédiaire chargée d’établir la nouvelle constitution.
Député au Corps législatif dès son institution, le 4 nivôse An VIII, il en devient secrétaire en 1800. Il est à nouveau appelé à faire partie de l’assemblée dont il devient le président. Il cesse d’être député de 1805 à 1810. De 1810 à 1815, il est représentant à la Chambre des Cent-Jours A la Restauration, il est encore en place. Il se prononce pour la liberté de la presse et pour le payement des dettes contractées par louis XVIII à l’étranger.
Antoine Casenave s’éteint à Paris, le 16 avril 1818.
Sources : -. Date de création : 2009-12-03.