Eugène Burnouf voit le jour à Paris, le 8 avril 1801. C’est le fils de Jean-Louis Burnouf, philologue et traducteur (1775-1844). Il étudie d’abord à l’École royale des chartes puis se consacre aux langues orientales.
Eugène Burnouf suscite un mouvement d’études védiques scientifiques en France. Il enseigne un cours de grammaire générale à l’École Normale Supérieure puis devient professeur au Collège de France, où il est titulaire de la chaire de langue et de littérature sanskrites, de 1832 à 1852.
Parmi ses élèves, on compte le philologue et philosophe Ernest Renan et le chimiste Marcellin Berthelot. En 1831, il reçoit le Prix Volney. Il devient membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1832. Ses recherches débordent largement le cadre du sanskrit, puisqu’il étudie notamment le pali et l’avestique.
C’est l’un des plus grands indianistes français et le père des études bouddhiques modernes en Occident. Son Introduction à l’histoire du Bouddhisme indien (1844), découverte par Richard Wagner dix ans plus tard, donne naissance à un projet d’opéra, Die Sieger (WWV 89), dont des fragments se retrouvent dans Parsifal (1882).
Il meurt à Paris, le 28 mai 1852. Il repose avec son gendre, Léopold Victor Delisle (1826-1910), historien et bibliothécaire.
Publications :
- Essai sur le Pali (1826) ;
- Vendidad Sade, l’un des livres de Zoroastre (1829-1843) ;
- Commentaire sur le Yaçna, l’un des livres liturgiques des Parses (1833-1835) ;
- Mémoire sur les inscriptions cunéiformes (1838) ;
- Bhâgavata Purâna ou histoire poétique de Krichna (3 volumes, 1840-1847) ;
- Introduction à l’histoire du Bouddhisme indien (1844, rééd. 1876) ;
- Le Lotus de la bonne loi, traduit du sanscrit, Imprimerie Nationale (1852, rééd Librairie d’Amérique et d’Orient A. Maisonneuve, 1973.
Hommage : Une rue porte son nom à Paris (19ème).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-05-17.
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