Aîné de huit enfants, Jean Antelme Brillat de Savarin voit le jour le 1er avril 1755, à Belley (Ain). C’est le fils de Marc Anthelme Brillat-Savarin, avocat, et sa mère, Marie Claudine Aurore Récamier. C’est aussi l’arrière-petit-fils de Jean Brillat et de Claudine Savarin. Celle ci avait une sœur célibataire, Marie Gasparde Savarin, qui légua sa fortune à Etienne, fils de Jean Brillat, à condition que son fils, Marc Anthelme, accole effectivement le nom de Savarin à celui de Brillat.
Sa mère, fin cordon bleu, lui donne le goût de la cuisine. Mais il fait des études de droit, suivant en cela la tradition familiale. Il les complète d’un peu de médecine et de chimie.
Il devient avocat au tribunal de Belley et il est député du Tiers-état à l’Assemblée Constituante. On le remarque à la tribune par un discours virulent contre l’abolition de la peine de mort proposée par Robespierre. Il est royaliste de cœur et d’âme, ce qui conduit le tribunal révolutionnaire à le taxer de « modérantisme ».
On le poursuit et on lance un mandat contre lui. Il s’exile alors en Suisse puis en Hollande d’où il embarque pour l’Amérique. Il y reste deux ans vivant d’expédients. Puis il regagne la France en 1796, dépouillé de tous ses biens.
On le nommé conseiller à la cour de cassation en 1800, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort. Par ailleurs, il s’intéresse à l’archéologie, l’astronomie, la chimie et surtout la cuisine.
Il reçoit beaucoup, fréquente les bons restaurants et cuisine lui-même fort bien. Il trouve la mort en 1826, à l’issue d’une messe à la mémoire de Louis XVI dans la basilique Saint Denis au cours de laquelle il est pris d’un refroidissement. Deux mois avant son décès parait en librairie sa célèbre Physiologie du goût ou méditations de gastronomie qui a un succès immédiat.
Il donne aussi son nom à plusieurs préparations culinaires.
Sources : Wikipedia ; Geneanet. Date de création : 2005-08-07.