Jean Breuillac voit le jour le 12 janvier 1890, à Bézier (Hérault). Engagé volontaire pour trois ans, le 25 juillet 1911, au titre du 6ème Régiment de Chasseurs à cheval, il passe sous-officier le 25 avril 1912 et part en campagne en 1914 comme aspirant. Il devient sous-lieutenant, le 22 avril 1915. Il est affecté au 110ème Régiment d’Infanterie jusqu’à la fin de la guerre, qu’il termine avec trois blessures et deux citations à l’ordre de l’Armée.
En septembre 1939, on l’affecte à l’état-major du Groupe d’Armée du Nord. Evacué de Dunkerque (Nord), il passe en Afrique du Nord. Il devient chef d’état-major de la subdivision de Casablanca le 26 juin 1944, puis de celle de Sousse (Tunisie) le 22 juillet 1940. Parallèlement à ces fonctions, il met sur pied une organisation de sabotage et de résistance en Tunisie. Celle ci coule 22 navires en Méditerranée.
Le 7 août 1941, on l’affecte au 5ème Régiment de Cuirassiers, à Limoges (Creuse). Mais ses activités de résistance en Tunisie le font rayer des cadres de l’Armée d’armistice en septembre 1941. Il devient alors chef du réseau Lucas mais on l’arrête en novembre 1941. On l’interne à la prison de Périgueux dont il s’évade à la veille de sa déportation en Allemagne. Il passe en Espagne et est interné au camp de Miranda puis rejoint Londres en mai 1943.
Il est, ensuite, le 1er juin 1943, à l’état-major particulier du général De Gaulle, avec le grade de lieutenant-colonel. Promu général de brigade le 25 décembre 1943, il prend le commandement de la division territoriale d’Alger le 29 juillet 1944.
Général de division le 20 août 1946, il devient chef du Cabinet militaire d’André Le Troquer, ministre de la Défense Nationale dans le cabinet Blum en décembre 1946. En septembre 1947, il devient directeur-adjoint du Centre des Hautes Études de la Défense Nationale. Il passe en 2ème section du cadre des officiers généraux le 12 janvier 1949.
Il décède le 6 mai 1975 à Anet (Eure-et-Loir).
Distinctions : chevalier ( 8 décembre 1920), officier (3 mars 1937), grand-officier (29 décembre 1948), grand-croix de la Légion d’honneur (17 juillet 1959).
Pour découvrir les sabotages en Tunisie.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2010-02-08.
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