Louis Jacques (François) Boulnois voit le jour le 10 mai 1773, à Sarcus (Oise). Engagé dans le 5e bataillon de volontaires de l’Oise le 10 mai 1792, il devient capitaine commandant une compagnie franche au bataillon de Grandvilliers le 29 mars 1793. Puis il commande la place d’Alençon (Orne), en février 1795. Mais le Comité de Salut Public ne ratifie pas sa nomination, il rentre donc dans ses foyers.
Il reprend du service en l’an VII. Il devient aide-de-camp du général Le Doyen, commandant de l’Armée des Alpes, puis du général Gardanne. Boulnois, blessé, a un cheval tué sous lui à la bataille de Marengo. Puis il devient chef d’escadrons de hussards en 1800. Blessé en Pologne, il devient major au 9e Régiment de Chasseurs en août 1807. Boulnois devient général de brigade le 26 mars 1813, commandant d’une division provisoire de cavalerie pendant la campagne de France. Il combat à Fère-Champenoise (Marne).
Promu lieutenant général à la Restauration le 28 janvier 1815, on l’envoie à Corfou (Grèce) comme commissaire du roi pour la remise aux alliés de l’île, toujours en possession des Français. Le général Boulnois est mis à la retraite le 25 avril 1816 et admis à faire valoir ses droits. Il meurt le 10 janvier 1833 à Paris.
Titres : chevalier de l’Empire (21 décembre 1808), baron de l’Empire (26 février 1814), baron héréditaire (30 septembre 1830).
Armoiries : Parti d’azur à un lion rampant d’argent et de sinople à trois mésanges d’or à la champagne de gueules chargée d’une croix d’argent à cinq doubles branches, sans ruban, ni couronne, qui est de chevalier légionnaire.
Distinctions : chevalier (1802, sans précision de date dans son dossier Léonore), officier (14 juillet 1811) de la Légion d’Honneur.
Hommages : Une place porte son nom à Paris (17e) ; c’est en fait une impasse que Boulnois a fait ouvrir sur sa propriété.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2008-09-29
Photos
