Auguste Marie Boulard voit le jour 12 mai 1825, à Paris. Il devient, en 1841, élève de Léon Cogniet durant trois ans. Puis il s’installe, en 1843, à Anvers (Belgique), où il possède de la famille. Il y exécute des marines et des scènes de pêches et copie dans les églises et musées les maîtres flamands, dont Rubens et Antoine van Dyck.
Il revient à Paris et réside de nouveau dans le quartier du Marais. Là, il fréquente le sculpteur Geoffroy-Dechaume, les peintres Jean-François Millet, Eugène Delacroix et le poète Charles Baudelaire. Puis il déménage à l’île Saint-Louis, habitant au 13, quai d’Anjou, et donne des cours de peinture, entre autres à Louis Lemaire.
Il débute au Salon en 1847 avec un portrait. Puis il y envoie régulièrement des scènes de genre, des natures mortes, des paysages, des marines, des scènes d’intérieurs et des portraits, jusqu’en 1868.
A partir de 1856, il réside une partie de l’année à Champagne-sur-Oise (Val-d’Oise) où il achète une petite maison. Il y rencontre Jules Dupré qui devient son véritable maître. Ce dernier le fait entrer dans le groupe de L’Isle-Adam qui réunit Charles François Daubigny, Honoré Daumier, Théodore Rousseau et Camille Corot.
Marié, il a deux fils qui deviennent peintres : Auguste Laurent (dit le « fils », 1852-1927), élève de Félix Bracquemond, et Émile Alexandre (1863-1943), élève de son père.
À partir de 1865, il réside à Cayeux-sur-Somme (Somme) et se consacre aux représentations de la vie rurale. Il s’intéresse aussi aux pêcheurs et à leurs intérieurs. En 1878, il fait partie du comité de l’exposition chez Durand-Ruel consacrée à Honoré Daumier, dont il est l’ami.
Le 20 juin 1896, après 25 ans de silence, il se décide à exposer ses œuvres chez Georges Petit. Il y est encouragé par un groupe d’amis dont Arsène Alexandre, Léonce Bénédite, Georges d’Esparbès, Roger Marx, Adolphe Willette…
Merci à Brigitte Potiez-Soth, descendante de l’artiste, pour son aide dans la réalisation de cette notice.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2024-03-01.