Ernest Blum voit le jour le 15 août 1836, à Paris (7ème).
Ce fils d’acteur connait son premier grand succès en 1854 avec la comédie Une femme qui mord, présentée au Théâtre des Variétés. Il écrit ensuite de nombreuses comédies, des drames, de tragédies, des vaudevilles, de théâtre lyrique, des farces et des contes.
Il est également journaliste. Ainsi, il écrit, sous le pseudonyme de Ursus, le bulletin de la Bourse dans le journal Le Rappel et des articles pour Le Charivari. Au Rappel, il signe également des articles sur le théâtre sous le pseudonyme de Marcy. Il écrit aussi pour Le Figaro et L’Écho de Paris et collabore au Gaulois.
Associé à Louis Huart, il fait sensation en rédigeant en 1860 de fausses mémoires d’une célèbre danseuse de french Cancan, Marguerite Badel, qui avait Rigolboche pour nom de scène. En 1866, il publie un recueil de ses écrits et œuvres, préfacé par son ami de longue date Henri Rochefort.
Pendant le siège de Paris de 1870, il rejoint la résistance et est secrétaire de la Commission des barricades. Plus tard, il s’oppose au boulangisme.
Il s’éteint à Paris, le 18 septembre 1907.
Œuvres :
- Opéras :
- Adam et Êve ;
- Le château de Tire-Larigot ;
- Le Petit Chaperon rouge ;
- Le Carillon en collaboration avec Alfred Monnier ;
- Les Voyages de Gulliver, représenté au théâtre du Chatelet en 1867 ;
- La Grande féérie de Clairville (1866).
- Opéras comiques :
- Bagatelle et la Jolie parfumeuse, en collaboration avec Edouard Crémieux ;
- Lili et Mam’zelle Gavroche, en collaboration avec Albert de Saint-Albin.
Distinctions : chevalier (18 janvier 1881) de la Légion d’honneur.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2009-12-20.