BLANQUI Auguste (1805-1881)
France

« L’héritier de Babeuf »

(Louis) Auguste Blanqui voit le jour en 1805, à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes). Après des études de droit et de médecine, il cède à sa fibre révolutionnaire, ce qui lui vaut de passer une grande partie de sa vie en prison.

De toutes les barricades de 1830, la monarchie de Juillet le déçoit vite. Il se lance alors dans des conspirations républicaines. Condamné à mort en 1839, on commue sa peine en détention perpétuelle. Mais la révolution de 1848 le délivre. Tribun remarquable, il plaide en faveur des ouvriers.

Dangereux, il est à nouveau emprisonné, est libéré en 1859, puis emprisonné à nouveau : il s’évade en 1865. En 1870, il tente un coup de main sur l’hôtel de Ville. Arrêté sur ordre de Thiers, il ne peut participer à la Commune qui porte ses idées.

Bénéficiant de la loi d’amnistie de 1879, il passe le reste de sa vie à rédiger son journal intitulé «Ni Dieu ni maître». Il meurt en 1881, à Paris : il a passé 36 ans de sa vie en prison ! Il repose avec son père.

Auguste Blanqui a un fils unique, Roméo dit Estève, mécanicien, décédé sans postérité à Montreuil-aux-Lions (Aisne), où il s’est retiré, le 3 avril 1884.

Sources : -. Date de création : 2005-09-15.

Photos

Monument

Le tombeau est surmonté d’un gisant en bronze signé par Jules Dalou et par le fondeur E(ugène) Gonon. L’emplacement du tombeau fait qu’il est mal mis en valeur. Tout comme pour le gisant de Victor Noir, Jules Dalou a doté Blanqui d’une virilité « généreuse », source infinie de commentaires.

Inscriptions : Auguste BLANQUI

Elevé par souscription populaire

Photos


Date de la dernière mise à jour : 30 août 2023