Félix de Blangini, Giuseppe Marco Maria Felice Blangino de son vrai nom, voit le jour à Turin (Italie), le 18 novembre 1781. Il devient ténor et chante très tôt, à la cathédrale de Turin. Parallèlement, il fait de solides études de musique et vient à Paris en 1799. Il y termine un opéra inachevé par son auteur, La Fausse Duègne, et se lance dans la composition de ses propres œuvres.
En 1805, il est au service du duc de Saxe-Cobourg à Munich. Puis il est employé par la sœur de l’Empereur Napoléon, Pauline Borghèse, dans son établissement musical privé. Il aurait eu une liaison avec elle, très vite interrompue par l’Empereur. En 1809, le roi Jérôme Bonaparte l’appelle à Kassel en tant que directeur musical. Blangini revient à Paris en 1814, à la chute de l’Empire.
Il devient alors professeur de chant au Conservatoire. La protection du Prince de Bénévent, Talleyrand, et de la duchesse de Berry lui est acquise, ce qui conforte sa position à Paris. Grâce à ses relations, il devient maître de la chapelle et compositeur de la cour royale de Louis XVIII. Mais arrive la Révolution de 1830 et les Trois Glorieuses et il perd toutes ses prérogatives. Félix de Blangini décède à Paris, le 18 décembre 1841.
Œuvres : Opéras (plus de 30) :
- La Fausse duègne (1799) ;
- Chimène et la réalité (1803) ;
- Rêve et réalité (1803) ;
- Nephtali ou les ammonites (1806) ;
- L’excursion de Caliphe (1810) ;
- Inès de Castro (1810) ;
- Les Fêtes Lacédémoniennes (1807) ;
- Le Sacrifice d’Abraham (1810)…
- et plus de cent soixante-dix chansons, romances et nocturnes vocaux.
Distinction : chevalier de la légion d’honneur (1er mai 1821).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2006-07-10.