René Blanc voit le jour le 28 août 1894, à Paris (20ème). C’est le fils de Charles Blanc, tourneur, et de sa femme, Isabelle Roche, journalière.
Mobilisé du 2 novembre 1914 au 10 septembre 1919, pendant la première guerre mondiale, il est blessé en 1914. Il épouse Suzanne Capdebon à Paris (8ème), le 20 février 1919 et ils auront deux enfants : Gisèle (1923-x) et Denise (1929-x).
En 1929, avec son neveu Robert Blanc, tous deux linotypistes fondent leur entreprise, l’Entente linotypiste, au 56 rue Jacob à Paris (6ème), au-dessus de la librairie Firmin-Didot. Il y travaille avec son fils, Jean-Jacques. Ils publient, entre autres, des thèses et ouvrages de médecine.
Pendant la drôle de guerre, il est mobilisé du 3 septembre au 30 novembre 1939. Puis Robert, René et Jean-Jacques Blanc s’engagent dans la résistance. Ils composent des journaux clandestins – Pantagruel (imprimé par Raymond Deiss) à partir d’août 1940, Les Petites Ailes, la France continue, Veritas, la France libre, Résistance, – ainsi que des plaquettes comme Réponse au Cardinal hitlérien Baudrillart.
René et Robert font aussi partie du réseau Armée volontaire à partir d’octobre 1940. On les arrête le 8 novembre 1941 à l’atelier, peut-être pour avoir publiés des textes de Jacques Solomon. On les incarcère ensuite à Fresnes puis on les déporte, le 8 décembre 1941, pour Essen (Allemagne). Ensuite on envoie René à la prison de Wittlich en juin 1943, puis à Breslau, puis à Waldheim. On l’aurait envoyé à Oranienburg en juillet 1944 et incarcéré à Brieg-sur-Oder en 1945 avant de le ramener à Waldheim. Il meurt le 21 juin 1945, à Waldheim (Allemagne).
On le déclare mort pour la France.
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (date inconnue car le dossier ne figure pas dans la Base Léonore) ; médaille militaire ; croix de guerre 14-18 (1916) ; médaille de la Résistance.
Sources : BLANC René – Maitron ; Base Léonore (Légion d’honneur) ; jseynaeve.free.fr (militaires de toutes les époques morts pour la France). Date de création : 2014-12-16.
