Jean-Jacques Berger voit le jour à Thiers (Puy-de-Dôme), le 21 juin 1790. Il fait des études de droit et exerce la profession d’avoué à Paris. Ayant pris une part active à la Révolution de 1830, il devient maire du deuxième arrondissement de Paris. Mais n’étant pas en accord politique avec le pouvoir, ce dernier le destitue de ses fonctions.
Jean-Jacques Berger se fait élire député le 4 novembre 1837, dans le Puy-de-Dôme. À la Chambre, il fait partie de l’opposition à la dynastie. Il reprend ses fonctions de maire du deuxième arrondissement en 1847. Après 1848, il se fait élire député de la Seine.
Il soutient la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à l’élection présidentielle de décembre 1848. À la suite de la victoire de Louis-Napoléon, il devient préfet de la Seine, le 20 décembre 1848. À nouveau représentant du Puy-de-Dôme après les élections législatives de mai 1849, il soutient la politique du Prince-Président et encourage le coup d’état du 2 décembre 1851.
Comme préfet de la Seine, il fait réaliser des travaux d’empierrement des quais et de canalisation de la Seine. Il poursuit aussi plusieurs projets d’urbanisme lancés avant son arrivée : prolongement de la rue de Rivoli, reconstruction des Halles de Paris et dégagement du Louvre et de l’Hôtel de ville, ainsi que le réaménagement du Bois de Boulogne voulu par Napoléon III.
Cependant, sa réticence à engager les moyens financiers nécessaires à des travaux d’ampleur combinée avec des aléas d’exécution conduisent Louis-Napoléon, désormais empereur, à se séparer de lui. Georges-Eugène Haussmann le remplace, le 23 juin 1853. Berger, lui, devient sénateur.
Jean-Jacques Berger meurt le 8 novembre 1859, à Paris.
Distinctions : chevalier (30 avril 1831), officier (3 mai 1849), commandeur (15 septembre 1852), grand-officier (22 juin 1853) de la légion d’honneur.
Hommages : Une rue du quartier des Halles à Paris porte son nom.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2022-03-24.