Julien Benda nait le 26 décembre 1867, à Paris. Il descend d’une famille de commerçants juifs. Il étudie les mathématiques et l’histoire et se définit comme un représentant d’un réalisme résolu. Julien Benda s’oppose à des positions irrationnelles dans la philosophie et l’art au commencement du 20ème siècle. Dans son ouvrage Belphégor, en 1918, il condamne l’émotivité et l’intuition.
Dans les années 1912 à 1914, il tombe dans une argumentation intensive d’Henri Bergson et de sa philosophie de vie. Il est le chef de file du mouvement antiromantique et le défenseur acharné de la raison et de l’esprit face à l’intuitionnisme de ce dernier. Julien Benda commence sa carrière littéraire par des articles sur «l’Affaire Dreyfus» en 1898 et son ouvrage polémique Le Bergsonisme.
Il connaît la notoriété l’année suivante avec son premier roman, L’ordination. Celui ci est suivi de Belphégor, en 1919 et de La France Byzantine, en 1945. Dans son œuvre majeure, La trahison des clercs, en 1927, il dénonce la capitulation des intellectuels français, traîtres à leur mission de défenseurs du rationalisme démocratique. Il déplore la position de l’universalisme universel.
On peut tracer l’évolution de sa pensée dans ses deux autobiographies : La Jeunesse d’un clerc, en 1937, et Un régulier dans le siècle, en 1938. On lui doit également un admirable Discours à la nation européenne, en 1933, et, en 1942, L’examen du destin des démocraties.
Il décède le 7 juin 1956, à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).
Merci à Annie Grillet pour son aide dans la réalisation de cette notice.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2006-12-23.